En commentaire d’un billet de Belgicatho, qui regrettait son titre : « départ des progressistes », avec une fausse charité, ou charité non droite.
Pas totalement d’accord, cher Hubert. Il ne nous appartient évidemment pas de trier le bon grain de l’Ivraie. Mais une chose est certaine : notre vie de chrétien doit être théologale, et donc animée par la charité.
Or la charité requiert l’aumône. Et la correction fraternelle, « le remède que l’on doit employer contre le péché du prochain », est « une sorte d’aumône spirituelle », dit saint Thomas d’Aquin (ST, IIa IIae, qu. 33, art. 1).
Ne succombons donc pas entièrement au monde, soyons des chrétiens francs et forts, à même d’aider réellement le prochain. Pas en lui bénissant ses erreurs, mais en le corrigant charitablement. N’ayons pas peur de dire la vérité. Et encourageons, avec zèle, le retour à la pleine communion. C’est un des meilleurs actes de la charité.