• À propos de Vivien Hoch
  • Contactez Vivien Hoch

Blog personnel de Vivien Hoch

~ Philosophie, politique, théologie, articles, chroniques, recherche

Blog personnel de Vivien Hoch

Archives de Catégorie: Religion

Sur le fondement trinitaire de l’amour de Dieu chez Thomas d’Aquin

27 mercredi Fév 2019

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Religion

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

amour, création, exitus-reditus, théologie, Thomas d'Aquin

Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Thomas d’Aquin pose que la création de l’Univers est due à l’amour de Dieu – soit à une activité intelligente et volontaire. Elle n’est donc pas une activité nécessaire et « naturelle ». Ici Thomas d’Aquin se démarque des théologiens néo-platoniciens qui posaient que la création est une nécessité de nature pour Dieu.

Pour Thomas d’Aquin, l’explication profonde de la création se trouve au-dessus de la métaphysique, dans la procession des personnes Trinitaires et les actes totalement libres qui sont posés par Dieu. Il est impossible de comprendre la création selon Thomas d’Aquin sans faire référence à sa raison d’être, qui est de manifester l’amour de Dieu trinitaire. Il y a une constance sur ce point dans toute l’œuvre de l’Aquinate. « C’est de la procession des Personnes divines distinctes qu’est causée toute procession et multiplication des créatures », écrit le jeune Thomas dans Le Commentaire des Sentences[1]. Le prologue de ce même commentaire l’annonçait déjà :

« l’origine temporelle des créatures est dérivée de l’origine éternelle des Personnes… de même que le canal sort du lit du fleuve, ainsi la créature sort de Dieu à partir de l’essence, dans laquelle est contenue comme dans le lit d’un fleuve le flux des Personnes »[2].

Le Commentaire sur saint Jean, œuvre de maturité, en fonde la raison dans la procession même des personnes :

« Les personnes divines, en raison de leur procession même, ont une causalité touchant la création des choses. » [3].

La Trinité est la clef de voute du mouvement d’exitus-reditus entre la création et la rédemption. Elle explique pourquoi ces dernières sont  des activités liées à l’amour que Dieu a pour lui-même, et qui est le même que celui par lequel il aime la création. Ce texte de la Somme de théologie est éclairant. S’il n’y a pas de nécessité de nature à créer, comme nous l’avons vu plus haut, c’est qu’il y a quelque principe. Ce principe, c’est l’amour que Dieu porte à sa propre bonté :

« La connaissance des Personnes divines était nécessaire pour nous à un double titre. Le premier était de nous faire penser juste au sujet de la création des choses. En effet, affirmer que Dieu a tout fait par son Verbe, c’est rejeter l’erreur selon laquelle Dieu a produit les choses par nécessité de nature ; et poser en lui la procession de l’amour, c’est montrer que si Dieu a produit des créatures, ce n’est pas qu’il en eût besoin, ni pour une autre cause extérieure à lui : c’est par amour de sa bonté »[4]

Ce texte confirme d’une part que Dieu ne créé pas par « nécessité de nature » – il se pose donc contre la version néoplatonicienne, et d’autre par que c’est pour une raison intra-Trinitaire :  il n’y a que la révélation de la Trinité qui peut nous livrer un Dieu aimant et nous délivrer de la fonction démiurgique de la métaphysique néo-platonicienne. Explorons plus en détail la ratio amoris Trinitaire de la création et du salut.

Dieu est indubitablement la cause directe de la création, celle qui maintient toute chose dans l’existence, la présence intime à tous les êtres, l’architecte de l’ordre et des convenances, le bien suprême qui les attire tous à lui, et le modèle paradigmatique de toute chose. Mais la philosophie reste impuissante à dire pourquoi, et à expliquer que tout ne s’active que par amour. La philosophie est muette sur la possibilité de dire le statut de l’amour dans la création. Elle est même aporétique : la notion de bien est prise dans une contradiction métaphysique entre le bien comme « ce qui se diffuse » (Pseudo-Denys) et le bien comme « ce qui attire » (Aristote). La création du monde peut s’expliquer par le concept d’un « bien qui se diffuse » et la rédemption par « ce qui attire ». Rien, cependant, dans la stricte philosophie, ne permet de remonter au Dieu biblique, personnel et aimant, qui créé par une décision libre et réfléchie, et qui sauve par amour. On resterait dans la critique formulée par les théologiens envers Thomas d’Aquin, qui serait resté dans une théologie cadre, voire dans une ontothéologie, et aurait manqué la constante présence personnelle de Dieu aux hommes et à leur histoire.

Toute la finesse de Thomas d’Aquin est d’avoir indubitablement mêlé création et salut, afin que les notions métaphysiques soient subalternées à la science de Dieu, révélée et partagée par la grâce.  « Thomas ne peut parler de création sans montrer les trois Personnes à l’œuvre », relève Jean-Pierre Torrell[5]. De même qu’il est impossible de résoudre la problématique de « ce qui pousse Dieu à agir » sans plonger à l’intérieur des traités sur Dieu, il est impossible de donner une vision exhaustive du statut de l’amour dans la théologie thomasienne de la création sans le recours aux processions trinitaires. Ni la création de l’univers par l’amour de Dieu, ni le retour de la création par amour de Dieu ne peuvent se comprendre sans un recours appuyés au De Deo uno et, surtout, au De Deo Trine.

Cette « structure amoureuse » de l’univers thomasien, à savoir sa provenance, son dynamisme et sa fin, ne s’explique, au fond, que par la Procession même des personnes divines.

Vivien Hoch, décembre 2018


[1] Super Sent. ; lib. I.dist.26, II.2.2.

[2] Super Sent., lib . 1, prologue

[3] In Ioannem, 16, 28, N° 2163

[4] Ia, qu 32, art. 1, ad. 3

[5] Jean-Pierre Torrell, Initiation II, Cerf, Paris/Fribourg, 1996, p. 372

Publicité

Le monde du livre et le livre du monde, deux visions de l’écologie

23 mardi Juin 2015

Posted by Vivien Hoch in Religion

≈ 1 Commentaire

Étiquettes

Cyrano, herméneutique, livre du monde, monde du livre, phénoménologie, philosophie médiévale, saint Bonaventure, saint Thomas d'Aquin, Vivien Hoch

Francois-d-Assise-660x330

Article de Vivien Hoch sur Cyrano.net 

L’encyclique du pape François est sujette à de nombreuses interprétations ; laudatives quand on y voit une critique du « système », soupçonneuses quand on y voit un discours moralisateur et défaitiste. J’y vois pour ma part la réactivation d’une problématique théologique, qui a eu ses grandes heures à l’époque de l’opposition entre le franciscain Bonaventure et le dominicain Thomas d’Aquin sur la question de la théologie du monde créé. Pour saint Bonaventure, suivant en cela son fondateur saint François, le monde est un livre : on lit Dieu en lui, et il suffit d’ouvrir les yeux, comme frère François a ouvert les yeux sur la création ; c’est le livre du monde. Pour saint Thomas d’Aquin, la mission consiste plutôt à prêcher, et à transformer l’auditeur par le message : c’est le monde du livre. La vision chrétienne de la nature ne peut faire l’économie de ce débat.

La métamorphose du concept de natura 

Du monde antique au monde chrétien, il n’y a pas d’une distance temporelle, ni une différence de monde : c’est le concept même de monde qui change de sens. Il est indispensable de saisir la nouveauté radicale introduite par le christianisme pour comprendre quelque chose à la théologie du monde.

La première métamorphose repose sur l’idée de création, introduisant, dans la contigence du monde, une responsabilité. La ψυχὴ, chez Aristote, est liée à l’être matériel, l’être en devenir, contigent, fluctuant, temporel objet propre de la physique. La nature est donc le principe d’organisation et le terme intrinsèque des choses. Dans la cosmologie grecque, ni le monde sub-lunaire, lieu de la contigence, des choses « qui peuvent ne pas être », ni le monde extra-lunaire, parfait, n’ont étés créé. L’introduction du concept de création a bouleversé le discours sur la nature, introduisant un ordre (« ordo mundis ») et une relation à Dieu[1]. Les êtres dans la nature sont en cela amblyopes : ce sont des créatures dépendantes de l’Acte créateur de Dieu, mais autonomes en tant que le monde conserve une certaine contingence. Une contigence que Dieu lui-même a partagé la contingence du monde par son Fils Jésus-Christ notre Seigneur. Un des grands mérite de Saint Thomas fut de nous avoir rendus maîtres de notre destin en nous rendant créatures autonomes (auto-nomos : se donner des lois) ; car nous sommes des images de Dieu car notre capacité à être autonomes. C’est le concept d’autonomie des réalités terrestres. Ce qui introduit le concept de responsabilité, sur lequel l’écologie va reposer : l’homme est responsable de lui-même, de ses actes et de la nature.

Le deuxième métamorphose, c’est celle du monde commun.  Dans la Prière du « Notre Père » nous disons : « Notre Père qui est aux Cieux ». Quels sont ces Cieux ? Où sont-ils ? Les Cieux représentent pour les sémites de cette époque le « toit du monde », c’est à dire la maison de Dieu, monde et Dieu partageant un même monde ; c’est là le principe fondamental d’une « éco-théologie », que saint Bonaventure développera comme domus Dei. La dichotomie entre ciel et terre sera introduite par le grec Platon, et qu’Aristote reprendra en expliquant que les dieux ne se soucient guère des hommes, laissés à leur propre compte.

  

Saint Bonaventure, ou le livre du monde

Saint Bonaventure ne considère pas Dieu comme une chose et ne traite pas de Lui comme un concept. Dieu est d’abord trinitaire, c’est à dire qu’il se situe d’abord en théologie avant d’être traité philosophiquement (Dieu est trinitaire avant d’être Un). C’est le principe de l’a priori trinitaire[2]. Le monde est en Dieu, et plus précisément dans le Fils (tout est créé en Lui, par Lui, etc…) C’est ainsi que l’on parle monadologie trinitaire. Cela implique que rien ne se produit en l’homme qui ne s’est déjà produit en Dieu : Dieu vit donc ce que l’on vit, hormis le péché. C’est le principe de l’a-priori trinitaire de Urs Von Balthasar dans la Loi de la Croix, Iième partie, 2, style, 1. Le monde est en Dieu, et plus précisément : Dieu se donne  dans le Fils (tout est créé en Lui, par Lui, etc…).

Pourquoi parler du livre du monde ? Dans le De trinitate XIII, Saint Augustin parlait du monde comme trace ou vestige de Dieu, c’est-à-dire comme la présence d’une absence. En effet, une trace signifie par définition que celui qui a laissé la trace n’est plus présent : suivre les traces d’un sanglier implique  qu’il n’y a déjà plus de sanglier présent.

Contrairement à Augustin, saint Bonaventure parlera du monde comme symbole de Dieu ; symbole, σύμβολον, veut dire « tenir ensemble ». Le monde bonaventurien est le lieu d’une véritable présence de Dieu, permettant de déployer une théologie symbolique : lire, sentir, voir le monde, c’est y découvrir Dieu. Le monde en tant que domus Dei est pensé comme habitacle de la Trinité ; aussi, la lecture et le commentaire que fait Bonaventure du Cantique des créatures de Saint Francois est tout sauf esthétique, éco-sympathique ou autre : le Cantique de frère François relève purement et simplement de la théologie symbolique et trinitaire (chez Bonaventure, ce n’est pas la Trinité qui donne tout, c’est tout qui se donne dans la Trinité). Aussi frère François ne fait-il pas une ode à la nature, mais il fait de la théologie nomme Dieu au moyen de ses créatures[3].

Face au mouvement de Sola Scriptura (l’Écriture seule), Bonaventure fait de la Révélation une simple béquille, pour palier au fait que nous ne sachions plus « voir » Dieu dans le monde  : puisque la nature est une créature de Dieu, dans laquelle Dieu se donne (en son Fils), on peut l’y trouver directement sans avoir besoin du discours biblique. Le livre du monde bonaventurien est la clef de compréhension d’une vision commune du monde, voire cosmopolitique.

Saint Thomas d’Aquin, ou le monde du livre

Les dominicains sont marqués par le don de la Bible qu’a fait saint Dominique, leur fondateur : cela implique que toute parole est une parole qui se donne ; c’est à dire qu’il ne faut pas faire du livre un simple bout de papier, mais il faut le vivre réellement.

Pourquoi parler de monde du livre ? Lorsque Thomas d’Aquin pose la question « Un religieux doit-il obligatoirement travailler avec ses mains ? »[4], c’est avec un but précis : il veut montrer que tout commes les mains sont l’organe du bénédictin, les pieds celui du mineur, la langue est l’organe du frère prêcheur[5]. Thomas d’Aquin développe des principes inouïs pour une théologie classique, interessée uniquement par le rapport à Dieu : l’épaisseur ontologique du créé et de l’homme, l’autonomie de la créature, étude de la nature humaine en elle-même (qui n’est plus seulement créature). Mais, surtout, il développe une visée herméneutique du monde en tant que monde, montrant que le lecteur est transformé par le livre ou le discours qu’on lui adresse.

Face aux lectures historico-critiques qui ne considéraient plus que les con-textes, un philosophe comme Paul Ricoeur aura la même intuition au XXe siècle : rappeler l’union qu’il y a entre le texte et son abstraction contextuelle, de l’auteur et du lecteur. Ce qui compte, c’est de transformer le lecteur ou l’auditeur par le discours raisonnable, rationel et persuasif. L’unilatéralité du discours n’oblige plus l’auditeur, mais le libère.

Plus encore, la sacra doctrina thomasienne ne consiste pas simplement interpréter le monde, mais à harmoniser en chrétien les différents discours sur le monde. La sacra doctrina interpète le monde au prisme de la grâce. Torrell rappelle que « saint Thomas dans la Somme nous invite à considérer les choses du point de vue de Dieu »[6] . C’est ce qu’englobe le point de vue sub ratione boni (sous la raison de bien) de saint Thomas d’Aquin. Ce point de vue, c’est principalement celui de l’Écriture sainte, qui dévoile ce qui n’aurait pu autrement être dévoilé sans elle (la catégorie du revelatum, selon Étienne Gilson), mais elle intègre aussi l’aure point de vue, celui que vise la philosophie comme science rationnelle, sans l’appui de la Révélation (la catégorie du revelabile)[7]. Si la distinction thomasienne entre ces deux herméneutiques du monde a ouvert, dans le monde chrétien, la possibilité d’une certaine autonomisation de la raison, la raison d’être de cette distinction reste éminemment théologique : « dans tous les ordres, à tous les degrés, écrit Étienne Gilson, le thomisme envisage la nature comme voulue par Dieu pour sa fin surnaturelle. »[8]. Parler du monde, c’est transformer tout à la fois le monde et l’auditeur pour tout convertir à Dieu.

 ***

Paul Ricoeur écrivait sur l’homme capable. François écrit sur l’homme coupable. Souvent, le chrétien cherche des yeux une libération qui lui vienne du haut, et une assurance qui lui vienne du bas. En attendant, justement, cette libération, il se plaint et se présente comme coupable.  Mais comme l’écrit Gérard Gilleman, la charité, amour infu, est une « libération par assomption » : « La véritable et totale libération ne peut venir que de la seule prise de conscience d’une « faute », ni même d’une « sublimation » de l’instinct au sens de Freud, car elle ne fait que donner un objet inoffensif à une tendance qui reste un pur instinct. La vraie libération, c’est l’assomption de cette tendance ou de cette déficience dans le vrai courant de vie qui est don de soi et que la charité transforme, ontologiquement et psychologiquement, en un courant de force et de vie divine »[9].

La véritable écologie est celle de la libération de l’homme, que ce soit par une conversion du regard (Bonaventure) ou par une conversion de l’intelligence (Thomas d’Aquin). Ni le monde de la normativité administrative, qui aveugle, ni le discours moralisateur, qui ne prend pas en compte l’auditeur, ne sont salutaires. Proposons plutôt une éco-libération !

Vivien Hoch, juin 2015 

***


[1] L’ordre est à comprendre comme un phénomène général de l’univers qui ne relève pas du chaos, mais d’une « hiérarchie de perfections et d’opérations naturelles « contiguatae« , ce qui veut dire : disposées suivant un ordre analogue à celui de la continuité de l’espace », écrit Amédée de Silva Tarouca dans son article de 1937 sur L’idée d’ordre dans la philosophie de saint Thomas d’Aquin. « Dieu a tout fait dans l’ordre ; l’ordre divin doit se retrouver aussi bien dans les choses humaines que dans la nature ; il implique forcément groupement et hiérarchie », écrit M.-M. Labourdette.

[2] Hans Urs Von Balthasar La Loi de la Croix, IIe partie

[3] Se reporter à Emmanuel Falque, Saint Bonaventure et l’entrée de Dieu en théologie. Paris, Vrin, coll. « Études de philosophie médiévale », Paris, 2001

[4] Somme théologique, IIa, IIae, qu. 183, art. 3

[5] Référence à l’Epitre de st Jacques, III, 26

[6] Jean-Pierre Torrell, Initiation 2, Cerf, Fribourg/Paris, 1996, p. 165

[7] Sur la distinction entre le revelabile et le revelatum, voir Étienne Gilson, Le thomisme, VRIN, Études de philosophie médiévale, Paris, 1997 (7e éd.), introduction, p. 9 à 50

[8] Étienne Gilson, Le Thomisme, éd. VRIN, « études de philosophie médiévales », 6eédition, Paris, introduction, p. 45

[9] Gérard Gilleman, s. j., Le primat de la charité en théologie morale, essai méthodologique, E. Nauwelaerts, Desclée de Brouwer, Louvain/Paris , 1952, p. 199

Affaire Vincent Lambert : une atmosphère mortifère et christianophobe

15 lundi Juin 2015

Posted by Vivien Hoch in Religion

≈ 1 Commentaire

Édito dans Christianophobie hebdo 

Nous avons tous suivi avec effroi les débats politiques et médiatiques qui entourent la vie de Vincent Lambert ; outre le fait que les forces de mort remportent la bataille, une fois de plus, c’est aussi face aux valeurs chrétiennes que ces mêmes forces se déchaînent. Les perroquets commentateurs de la vie politique profitent ainsi de ce débat pour déverser leur haine sur le christianisme.

On observe d’abord des attaques directes et l’entretien de mythes autour de la famille de Vincent : « La mère de Vincent est une ultra-catho réac des intégristes de la Fraternité Saint-Pie X,  ces gens sont dangereux pour la société », lit-on en commentaire non censuré sur le site d’un « grand » quotidien. Ou encore : « Vincent va mourir de faim et de soif ? C’est la faute de sa catho de mère qui n’a pas voulu en terminer avant ».

Ensuite, on trouve ceux qui considèrent sans sourciller qu’une mère qui se bat pour la vie de son fils défend une thèse idéologique ou fait de la théologie. Comme cette personne qui écrit que « nous sommes dans un débat idéologique et théologique, c’est pourquoi les ultras-cathos contestent la médecine », ou celle-là, qui affirme que « les cathos nous obligent à souffrir ici à cause de leur croyance débile en une vie après la mort ».

Entre une mère qui se bat pour que son fils ne soit pas assassiné, et ces commentateurs abjectes et obscènes, qui instrumentalise le débat ? Qui est campé sur une posture idéologique ? Qui entremêle tout ensemble, et badigeonne son discours de haine envers ceux qui sont différents de lui, handicapés comme Vincent, ou défenseurs de la vie comme les chrétiens ?

Une réforme culturellement génocidaire du collège !

20 mercredi Mai 2015

Posted by Vivien Hoch in Religion

≈ Poster un commentaire

Le projet de réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem, couplé aux propositions de refonte des programmes scolaires ont indéniablement un caractère anti-français, anti-chrétien et anti-humain.

L’école ne s’est jamais dégradé aussi rapidement depuis l’accession au pouvoir de François Hollande. Après la « refondation de l’école », la « charte de la laïcité », la « ligne Azur » et la « réforme des rythmes scolaires » portés par Vincent Peillon, le projet de Najat Belkacem est l’aboutissement travail de sape de l’instruction nationale qui a démarré il y a 60 ans par l’entremise des communistes Langevin-Wallon.

La tentative de supprimer les enseignements du latin et du Grec, jugées « trop élitistes », la disparition des « classes bilangues », elles aussi jugées « trop élitistes », le programme d’histoire complètement chamboulé sous l’impulsion d’un racisme anti-français et anti-chrétien, qui préfère mettre en valeur de manière manichéenne la traite négrière ou la colonisation que les Lumières et la Chrétienté médiévale, tout en rendant l’islam obligatoire, et, pour finir, l’idéologique « interdisciplinarité » qui veut rendre l’école « cool » afin « que les enfants ne s’ennuient pas », en mélangeant toutes les disciplines dans un « gloubi-boulga » général.

L’AGRIF s’inquiète du caractère ouvertement idéologique dans lequel toutes ces mesures s’inscrivent. Un des seuls à défendre cette réforme – y compris dans les rangs socialistes, le Premier ministre Manuel Valls, affirme à ce propos que « La République a fait l’école, et l’école a fait la République. ». Le premier ministre de l’éducation nationale de François Hollande, Vincent Peillon, était beaucoup plus clair : « c’est bien une nouvelle naissance, une transusbtantiation qui opère dans l’école et par l’école, cette nouvelle Église, avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la Loi » (La révolution française n’est pas terminée, Seuil, 2008, p. 18). La République (et l’école) se passeraient bien de cette instrumentalisation à caractère théocratique des enseignements à destination des enfants français.

La connivence entre les membres de l’opaque Conseil supérieur des programmes (CSP), les cabinets de hauts fonctionnaires, les ministres de l’éducation nationale, tous plus médiocres les uns que les autres et les groupuscules antichrétiens et antifrançais qui tentent de déverser leur idéologie sur nos enfants n’ets plus supportable. C’est pour ces raisons que l’AGRIF appelle ses militants, ses adhérents et ses sympathisants à manifester massivement contre cette funeste et dangereuse réforme.

Vivien Hoch,
Communiqué AGRIF, mardi 19 mai 2015

La charité en tant que Weltanschauung

18 lundi Mai 2015

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Religion

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

En tant que, Stanislas Breton, vertu théoloagle

2014-07-22 12.28.11
En tant qu’habitus, la charité est une posture herméneutique, orienté par l’intentionnalité d’une vision polarisée par Dieu, ce que nous appellons le « regard de charité ». En ce sens, et parce qu’elle donne un sens, sémantique et téléologique, à l’existence entière, elle est pour l’être-au-monde une véritable et indiscutable Weltanschauung.

Le fait de décrire le regard de charité comme cette vision du monde des étants, cette posture dans le monde, et ce regard vers d’autrui en tant qu’il relève de Dieu requiert la description de l’expression d’ « en tant que ». Stanislas Breton a engagé une profonde réflexion sur l’ « en tant que », qui pourrait enrichir l’approche du concept de vertu théologale telle que définie par saint Thomas d’Aquin. Alors qu’il pense la science de l’ « étant en tant qu’étant », il remarque que l’expression « en tant que » « suspend l’adhésion trop facile que nous donnons sans condition à ce qui va de soi. Elle semble nous dire « Attention, les choses ne vont pas de soi ; elles nous posent la question : que dites-vous quand vous parlez de ceci ou de cela ? »[1]. Il continue, montrant que « Le « en tant que » brise une continuité, et fait saillir par cette brisure l’inévidence de ce qui aillait de soi. Si l’on me permet le rappel d’une dure expérience, je dirais volontiers que le pain, durant ma captivité ne m’est apparu en tant que pain que parce qu’il faisait cruellement défaut. La disparition de l’abondance avait cessé de nous le rendre quotidien pour en faire l’objet problématique et merveilleux d’un véritable étonnement. »[1]

Vivien Hoch, 2015

[1] Stanislas Breton, « De l’usage philosophique de quelques particules », dans Revue philosophique de Louvain, 1 (1982), p. 73

Un approfondissement abyssal de l’âme

04 lundi Mai 2015

Posted by Vivien Hoch in Religion

≈ Poster un commentaire

paganisme-et-christianisme_4091966-L

En tant qu’il se fonde dans un approfondissement abyssal de l’âme, le christianisme représente à ce jour l’élan le plus puissant qui ait mis l’homme à même de lutter contre le déclin, élan jamais encore dépassé, mais qui n’a pas non plus été pensé jusqu’au bout􏰆

(Jan PATOCKA, Essais hérétiques sur la philosophie de l’histoire, trad. E. Abrams, Paris, Verdier, 1999, p. 105-127)

Face au prétendu « droit au blasphème »

17 vendredi Avr 2015

Posted by Vivien Hoch in Politique, Religion

≈ Poster un commentaire

Vivien Hoch, porte-parole de l'AGRIF, sur BFM à propos de l'affaire Plantu

Vivien Hoch, porte-parole de l’AGRIF, sur BFM à propos de l’affaire Plantu

Face à l’ignoble « caricature » de Plantu, qui représentait le Pape Benoit XVI en train de sodomiser un enfant (« le Pape prend position » – ricanements), L’AGRIF – a porté plainte et s’est retrouvé à la cours d’appel de Paris, hier.

Plantu prétend honteusement qu’il « défend les catholiques » en « dénonçant les pédophiles ». Ça frise l’outrecuidance. Nous ne l’avons pas vu caricaturer Najat Belkacem, la ministre de l’éducation nationale, pour les affaires récurrentes de pédophilie qui relèvent de son ministère. Non, il s’attaque aux catholiques parce qu’il ne risque rien, parce que c’est un « bouffeur de curé », parce que l’amalgame et la stigmatisation des catholiques, le piétinement de leurs convictions intimes est un sport dans les rédactions françaises.

Nous dénonçons, avec notre avocat Maitre Jérôme Triomphe et notre président Bernard Antony, l’amalgame honteux curé = pédophile, le réflexe pavlovien de rapporter la pédophilie à l’église et la stigmatisation constante des catholiques.

Liberté d’expression ? Elle est de facto limitée, orientée et instrumentalisée. Aujourd’hui, on condamne à tour de bras pour antisémitisme (Dieudonné), pour islamophobie (Valeurs Actuelles), pour « racisme » (Miège). Avez-vous vu des condamnations pour… christianophobie ? Non, et pourtant les chrétiens sont les premières victimes de cette haine. Qu’on ne vienne pas nous réciter le mensonge « liberté d’expression pour tous », qui est, dans les faits, bonne pour certains et mauvaise pour d’autres.

Que veut-on promouvoir, comme civilisation ? Une civilisation du « droit au blasphème », une liberté qui est celle de piétiner, de stigmatiser et de vilipender sans cesse les mêmes personnes, les mêmes groupes de personnes, et pas d’autres, protégés et sacrées ? La liberté consiste-t-elle à répandre ses pulsions nauséabondes, souvent sexuelles et perverses, dans la société ? 

Entretien à l’Observatoire de la Christianophobie

12 dimanche Avr 2015

Posted by Vivien Hoch in Médias, Religion

≈ Poster un commentaire

Pour ce qui est des “réseaux sociaux”, je reconnais être un brontosaure qui continue à brouter sur les blogues tandis que des congénères plus évoluées – ils sont sans doute d’une autre espèce… – gambadent sur des terra incognita. Assurément, Vivien Hoch s’y risque et depuis un bon bout de temps. Il est devenu le “monsieur réseaux sociaux” du blogue L’Observatoire de la Christianophobie et de notre périodique Christianophobie Hebdo – auquel il collabore aussi comme rédacteur. Comme il me tient au courant de l’évolution de notre compte Twitter, pensant, l’innocent !, que j’y comprends quelque chose, je lui a posé quelques questions dont les réponses vous intéresseront… autant que moi !

L’OBS. Quand avez-vous lancé le compte Twitter de L’Obs et pourquoi ?

Vivien Hoch. Il a été créé en octobre 2012, soit peu de temps après le blogue, parce que c’est tout simplement une nécessité. Quel est l’objectif du blogue ? Informer et, plus souvent, réinformer à propos des actes christianophobes en France et dans le monde ; trop souvent, ils sont passés sous silence par “nos médias”. Notre mission consiste donc à diffuser les informations au maximum, c’est ce qui s’appelle la “viralisation”. Plus que tout autre outil, Twitter permet cette viralisation. Mais il y a un versant encore plus actif et interactif : car il est possible de créer des “buzz” autour d’un sujet et d’interpeller directement les responsables politiques, les journalistes et dernier exemple en date : l’affaire de l’affiche pour les chrétiens d’Orient refusée par la RATP, dont le buzz a du beaucoup à L’Observatoire de la Christianophobie et ses comptes annexes. Avec cette viralisation massive et ces interactions avec les acteurs politiques et médiatiques, nous réussissons à imposer le concept de christianophobie dans le débat public.

Q. Comment, se comporte-t-il ? Quels sont les résultats, en chiffres, que vous estimez notables ?

Vivien Hoch. Les statistiques sont impressionnantes, parce que le compte Twitter @christianophobi est adossé au remarquable travail du blogue de L’Observatoire de la christianophobie, qui est déjà une marque, et qu’il correspond à une vraie attente. Nous avons un peu plus de 4 000 “followers” (personnes abonnées à notre compte), un chiffre en hausse constante : deux fois plus qu’il y a un an [cf. graphique en PJ]. Mais ce n’est pas le plus significatif, car sur Twitter, tout le monde peut lire les tweets de tout le monde. C’est donc la portée ou la visibilité qui est un élément clef pour mesurer notre audience. Depuis début 2015, nous avons une moyenne de 300 000 personnes par mois qui ont vu un de nos tweets.

Q. Comment doivent s’y prendre les lecteurs de L’Obs qui souhaiteraient nous “suivre” sur Twitter ?

Vivien Hoch. C’est très simple : il suffit de se connecter sur www.twitter.fr et de suivre la procédure simple et rapide d’inscription. Ensuite, les portes de ce monde étrange et gigantesque s’ouvrent devant vous… Un temps d’adaptation aux codes, aux règles et au mode de fonctionnement est nécessaire. J’ai mis quelques mois à m’y faire et à comprendre le fonctionnement. Ensuite, c’est “addictif”, et, surtout, extrêmement utilepour défendre notre cause… pour défendre notre cause…pour défendre notre cause…

Hegel et la Kenose

03 vendredi Avr 2015

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Religion

≈ Poster un commentaire

Passion_du_Christ_hegel_hoch

La Passion du Christ selon le schématisme staurologique aliénation-réconciliation de G. W. Hegel, dans le troisième syllogisme de son Encyclopédie :

« Le moment de l’individualité représente à titre de présupposition la substance universelle réalisée en conscience de soi individuelle, et celle-ci, immédiatement identique avec l’essence, ce Fils de la sphère éternelle transférée dans la temporalité : aussi le mal en tant que supprimé en soi ;

mais en outre cette existence immédiate et par là sensible du concret absolu se posant dans le jugement (Orteil) et expirant la douleur de la négativité, en laquelle, identique à soi (mit sich) en tant qu’infinie subjectivité, puis au sortir de laquelle, en tant que retour absolu et unité universelle des essentialités universelle et individuelle, il est devenu pour soi – l’Idée de l’Esprit éternel mais vivant et présent dans le monde. » 

(G. W. Hegel, Encyclopédie des sciences philosophiques, §§ 569)

Les chrétiens et la « concurrence victimaire »

29 dimanche Mar 2015

Posted by Vivien Hoch in Éditos, Politique, Religion

≈ Poster un commentaire

Étiquettes

christianophobie, communautarisme, Concurrence victimaire, Observatoire de la Christianophobie

6294742125_b2b0bb7eb2

Édito Vivien Hoch dans l’hebdomadaire papier Christianophobie :

« Le rapport 2015 sur la christianophobie en France fut plutôt bien reçu, mais certains chrétiens se sont montrés réticents envers le fait de « jouer au jeu victimaire » comme les autres communautés. On nous rétorque également que l’Église est une « communauté de foi », par opposition à une communauté ethnique, sociale ou politique, et que, par conséquent, les chrétiens ne peuvent pas être discriminés. En gros, que les chrétiens n’ont pas à se défendre comme les autres. Entretenons-nous réellement les « mythes phobiques » lorsque nous parlons de christianophobie ? Jouons-nous au petit jeu pervers de la « concurrence victimaire » lorsque nous comptons et analysons les actes antichrétiens ? Ceux qui nous reprochent de recenser ces actes antichrétiens sont, comme les kantiens : ils ont les mains pures, mais c’est parce qu’ils n’ont pas de mains. Le grand acquis de la Révélation, c’est bien que Dieu s’est incarné pour s’entremêler au coeur des affaires humaines, qu’elles soient personnelles ou collectives.

Si, comme l’a affirmé Jean-Paul II, « le Christ est la pierre angulaire de la construction et de la reconstruction des sociétés de L’Occident chrétien » (Mémoire et identité), on ne peut pas dire qu’il soit aujourd’hui bien accepté dans ces sociétés-là. Bien au contraire. Depuis 40 ans, nous avons perdu toutes les batailles séculières, sur les thèmes les plus capitaux qui touchent à l’humanité : présence de la transcendance, caractère sacré de la vie humaine, solidarité volontaire, conditions de production du beau et du bien, préservation du patrimoine religieux et cultuel…

Comme l’écrit Michel De Jaeghere dans son Enquête sur la christianophobie de 2005, les chrétiens font l’objet d’un triple procédé : la marginalisation (« vous êtes une minorité »), le discrédit organisé (suivant une intense campagne de désinformation) et la disqualification de la hiérarchie de l’Église. Cela passe aussi par le silence devant les actes antichrétiens : combien de profanations, d’injures publiques ou d’attentats symboliques sont objets d’une indignation médiatique ou politique ?

Si la « phobie » signifie une « hostilité sociale envers un groupe de personne », et si la discrimination est le « fait de distinguer et de traiter différemment quelqu’un ou un groupe par rapport au reste de la collectivité », le christianisme dans son ensemble – et plus particulièrement le catholicisme, ses symboles, son patrimoine et sa hiérarchie – est bien l’objet d’une discrimination et d’une « phobie », parce qu’il est l’objet d’un traitement différencié. C’est le fameux deux poids, deux mesures que nous subissons régulièrement. Ne pas s’en rendre compte, c’est faire le jeu des agresseurs, des idéologues antichrétiens et d’une société pervertie jusqu’à la racine. »

← Articles Précédents

Entrez votre adresse mail pour suivre ce blog et être notifié par email des nouvelles publications.

Rejoignez les 11 655 autres abonnés

L'auteur

Articles récents

  • Vincent Lambert et le concept de dignité
  • Quelques rappels sur Vincent Lambert
  • Sur le fondement trinitaire de l’amour de Dieu chez Thomas d’Aquin
  • Le rapport ambigu des médias à la vérité
  • L’uberisation des médias, une chance pour défaire la parole dominante ?

Sur Twitter

  • @OlivierBabeau Avoir 3 ou 4 enfants à laver tous les soirs, c'est du gaspillage ? 3 hours ago
  • Quand un État omnipotent, en faillite dans des missions et profondément endetté parle de nous reponsabiliser, il fa… twitter.com/i/web/status/1… 14 hours ago
  • Avec les grèves RATP à répétition, la guerre contre les voitures et le fiasco @Velib quasi inutilisable, je vois le… twitter.com/i/web/status/1… 18 hours ago
  • RT @DracoAlpestris: Pour identifier les images générées par une IA genre Midjourney, un bon truc c'est d'observer les mains ou les pieds, i… 19 hours ago
  • @dr_l_alexandre @elonmusk C'est l'argument géopolitique majeur opposé à Elon Musk : ce qui advient est inéluctable.… twitter.com/i/web/status/1… 21 hours ago

Blogroll

  • CV de Vivien Hoch CV de Vivien Hoch
  • CV de Vivien Hoch DoYouBuzz CV de Vivien Hoch DoYouBuzz
  • Tumblr personnel de Vivien Hoch Le Tumblr (blog) personnel de Vivien Hoch
  • Université thomiste revue philosophique en ligne créée en 2006 publication d’articles de philosophie et de théologie, en théologie rationnelle, philosophie médiévale et phénoménologie.
  • Vivien Hoch débat sur le Hellfest Vivien Hoch débat sur le Hellfest
  • Vivien Hoch sur Les 4 Vérités Vivien Hoch sur les 4 Vérités
  • Vivien Hoch sur Radio courtoisie Vivien Hoch sur Radio courtoisie

Vivien Hoch

  • CV de Vivien Hoch DoYouBuzz CV de Vivien Hoch DoYouBuzz
  • Papiers philosophiques de Vivien Hoch Papiers philosophiques de Vivien Hoch
  • Vivien Hoch débat sur le Hellfest Vivien Hoch débat sur le Hellfest
  • Vivien Hoch sur Radio courtoisie Vivien Hoch sur Radio courtoisie

Catégories

  • Arts
  • Éditos
  • Bioéthique
  • Livres
  • Médias
  • Philosophie
  • Politique
  • Religion

Propulsé par WordPress.com.

Confidentialité & Cookies : Ce site utilise des cookies. En continuant à utiliser ce site, vous acceptez leur utilisation.
Pour en savoir davantage, y compris comment contrôler les cookies, voir : Politique relative aux cookies
  • Suivre Abonné∙e
    • Blog personnel de Vivien Hoch
    • Rejoignez 65 autres abonnés
    • Vous disposez déjà dʼun compte WordPress ? Connectez-vous maintenant.
    • Blog personnel de Vivien Hoch
    • Personnaliser
    • Suivre Abonné∙e
    • S’inscrire
    • Connexion
    • Signaler ce contenu
    • Voir le site dans le Lecteur
    • Gérer les abonnements
    • Réduire cette barre
 

Chargement des commentaires…