Face à l’ignoble « caricature » de Plantu, qui représentait le Pape Benoit XVI en train de sodomiser un enfant (« le Pape prend position » – ricanements), L’AGRIF – a porté plainte et s’est retrouvé à la cours d’appel de Paris, hier.
Plantu prétend honteusement qu’il « défend les catholiques » en « dénonçant les pédophiles ». Ça frise l’outrecuidance. Nous ne l’avons pas vu caricaturer Najat Belkacem, la ministre de l’éducation nationale, pour les affaires récurrentes de pédophilie qui relèvent de son ministère. Non, il s’attaque aux catholiques parce qu’il ne risque rien, parce que c’est un « bouffeur de curé », parce que l’amalgame et la stigmatisation des catholiques, le piétinement de leurs convictions intimes est un sport dans les rédactions françaises.
Nous dénonçons, avec notre avocat Maitre Jérôme Triomphe et notre président Bernard Antony, l’amalgame honteux curé = pédophile, le réflexe pavlovien de rapporter la pédophilie à l’église et la stigmatisation constante des catholiques.
Liberté d’expression ? Elle est de facto limitée, orientée et instrumentalisée. Aujourd’hui, on condamne à tour de bras pour antisémitisme (Dieudonné), pour islamophobie (Valeurs Actuelles), pour « racisme » (Miège). Avez-vous vu des condamnations pour… christianophobie ? Non, et pourtant les chrétiens sont les premières victimes de cette haine. Qu’on ne vienne pas nous réciter le mensonge « liberté d’expression pour tous », qui est, dans les faits, bonne pour certains et mauvaise pour d’autres.
Que veut-on promouvoir, comme civilisation ? Une civilisation du « droit au blasphème », une liberté qui est celle de piétiner, de stigmatiser et de vilipender sans cesse les mêmes personnes, les mêmes groupes de personnes, et pas d’autres, protégés et sacrées ? La liberté consiste-t-elle à répandre ses pulsions nauséabondes, souvent sexuelles et perverses, dans la société ?