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Asia Bibi, Bernard Antony, chrétienté-solidarité, manifestation, Vivien Hoch
31 vendredi Oct 2014
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Asia Bibi, Bernard Antony, chrétienté-solidarité, manifestation, Vivien Hoch
28 mardi Oct 2014
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Édito de Vivien Hoch sur Les Observateurs
Il y a 5 ans, en juin 2009, Asia Bibi est sortie de chez elle par 40 degrés à l’ombre pour aller boire un verre d’eau dans un puit réservé aux musulmans ». Depuis, elle est enfermée en prison, battue et condamnée par tous les tribunaux. Au-delà de l’héroïcité de son comportement, et de son caractère de symbole de la violence morale des lois anti-blasphème dans les pays musulmans, Asia Bibi est devenu le symbole d’un « conflit des mobilisations » entre les chrétiens eux-mêmes.
Entre ceux qui considèrent que seule la mobilisation des institutions internationales pourra la sauver, et ceux qui en font un cas exemplaire des horreurs de la Charia, le torchon brûle… Faut-il laisser le dossier à la communauté internationale, sachant que la diplomatie, à ce niveau-là, n’a absolument eu aucune influence ? Faut-il que les chrétiens se mobilisent contre cette loi anti-blasphème au Pakistan, et, plus généralement, contre la Charia qui s’applique de plus en plus sanguinaire ?
La semaine qui a suivi la dernière condamnation d’Asia Bibi, l’association Chrétienté-Solidarité a organisé un rassemblement devant l’ambassade de la République islamique du Pakistan qui a réuni plus de 2 000 personnes, et où se sont exprimés des personnalités diverses engagées pour la liberté religieuse en terre d’islam ou contre la Charia. Ce qui n’a pas été du goût de tout le monde… Ni de l’ambassade du Pakistan, qui avait posté des caméramans dans les appartements attenant à la manifestation, ni de certains journalistes ou hommes d’église…
(Lire la suite : la guerre des mobilisations pour Asia Bibi)
28 mardi Oct 2014
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Asia Bibi, chrétienté-solidarité, CHRISTIANopobie, mobilisation, Vivien Hoch
Édito de Vivien Hoch dans l’hebdomadaire de l’Observatoire de la Christianophobie
Asia Bibi est admirable. En 2009, cette jeune mère de famille catholique boit un verre d’eau dans un puit reservé aux musulmans. Depuis, elle vit un véri- table enfer. Elle est atrocement emprisonnée depuis plus de quatre ans, a été battue, villipendée, agressée par ses co-détenus, et manque de tout, surtout du soutien des ins- titutions internationales.
Qu’en est-il aujourd’hui ? La haute cour d’appel de Lahore vient de confirmer le premier jugement daté de 2010 : Asia Bibi est coupable de « blasphème » et est donc condamnée à la peine de mort par pendaison. « Le juge a retenu valides et crédibles les accusations des deux musulmanes – deux sœurs – qui ont témoigné à propos du présumé blasphème commis par Asia Bibi. Ce sont celles avec lesquelles elle s’était disputée et qui avaient provoqué toute l’affaire » a expliqué Me Shakir, l’avocat chrétien d’Asia Bibi, à l’Agence Fides.
Son sort est désormais suspendu à la décision de la Cour Suprême de cette république islamique, mais le lourd dossier pour y accéder n’est pas encore constitué et il ne lui reste, à cette date, que 10 jours pour le faire, dans des conditions évidemment difficiles. Malgré le soutien des associations chré- tiennes et de certaines ONG (comme ACAT, qui oeuvre contre la peine de mort dans le monde), elle ne reçoit que très peu de soutien. Les condamnations officielles sont bien faibles. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères Française ne met pas les « pieds dans le plat », c’est le moins qu’on puisse dire. Sûrement parce que le Pakistan est un « allié » des pays Occidentaux…
Notre monde est en manque de saints. Combien ne voyons-nous pas des chrétiens qui se plaignent sur le fait qu’il n’y a plus de saints, d’exemples pour la foi ou de compor- tements exceptionnels. Et bien si ! Voici Asia Bibi, qui endure tous les tourments pour sa foi, sans jamais la renier. Voici, aussi, Meriam Ibrahim, cette jeune chrétienne, enceinte et mère d’enfants en bas-âge, condamnée à mort au Soudan pour une pseudo-conversion au christianisme, et qui n’a jamais, elle aussi, renié sa foi en Christ, malgré les tourments que lui ont fait subir ses ignobles geôliers.
Les saintes sont donc sous nos yeux. Sachons les reconnaître comme telles.
15 lundi Sep 2014
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Bernard Antony, chrétiens, chrétienté-solidarité, Hoch, Irak, manifestation, noun, persécutions, solidarité, Syrie, vivien, Vivien Hoch
« Chut, on tue » a bercé tout notre été de chrétien un tant soit peu touché par la solidarité et la charité due aux chrétiens persécutés. L’expression était couplée à la lettre arabe « ن », le « Noun », qui symbolisait cette lettre peinte par les islamistes sur les murs des maisons chrétiennes à Mossoul (N pour « Nazaréen »), pour les repérer et exiger d’eux qu’il se soumettent (dhimmitude), qu’il s’exilent, ou qu’ils tendent leur gorge aux bouchers Hallal de ces fous d’Allah. Ce qui rappelle évidemment les heures les plus sombres de notre histoire, mais les médias n’ont pas fait grand cas du massacre des chrétiens. Ce ne sont que des chrétiens, après tout, et il ne faut pas stigmatiser l’islam. « Chut on tue », donc.
On a toutefois assisté à un formidable élan de solidarité en France : de nombreux collectifs se sont mobilisés, collectant des fonds, organisant des manifestations, réinformant sur le génocide en cours. D’un seul coup, la cause des chrétiens d’Orient est devenue « fréquentable », charitable, et son odeur « extrémiste » s’est évaporée. On a vu des députés, des sénateurs, des élus locaux s’en rapprocher, certes pour tenter se l’approprier ; mais, au moins, le mot « persécution » a pu sortir de leur bouche. En cela, c’est une victoire.
Petite victoire toutefois. Car on a aussi eu le droit à une volée d’imbécillité crasse, notamment de la part des catholiques. J’en entends un qui affirme « avoir du mal à condamner les Français qui partent faire le jihad en Irak » puisque « les chrétiens envoyaient bien des combattants au Liban dans les années 80 » – il faisait évidemment référence aux actions de Chrétienté-Solidarité. Mais, dans ce cas, comparaison n’est absolument pas raison. Il n’y a même pas de comparaison possible. Un djihadiste part faire la guerre pour reprendre un territoire et en massacrer les infidèles (c’est-à-dire tous les non-musulmans). Le chrétien qui partait au Liban dans les années 80 ne venait pas conquérir et massacrer, mais bien plutôt défendre et aider les populations chrétiennes. Est-il encore besoin de le rappeler ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce discours ? La volonté de comparer les islamistes sanguinaires avec les chrétiens, et de mettre sur le même plan toutes les religions.
Il en est de même pour ces « laïcards» qui affirment qu’il ne faut pas aller secourir les chrétiens massacrés en Irak, puisque cela « contreviendrait au principe de laïcité (sic) » (entendu sur France Inter…). Ou de ceux qui refusent d’accueillir les chrétiens persécutés en France, pas plus que d’autres types d’immigrés. La question de l’accueil des chrétiens Irakiens en Europe, et plus particulièrement en France. Elle divise beaucoup, y compris au sein de la rédaction. Évidemment, comme l’annonçaient son Éminence le cardinal Barbarin lors de son voyage au Kurdistan, il faut que les chrétiens restent et continue à vivre chez eux, dans leur région. Discours repris par le Front National par exemple. Mais, ces chrétiens, sont-ils encore en capacité de simplement survivre chez eux ? Va-t-on leur imposer le « vivre-ensemble » avec les jihadistes ? Ce furent les réserves intelligentes de Bernard Antony et de Chrétienté-Solidarité.
Car c’est un génocide des chrétiens qui se déroule sous nos yeux, comme il y en a eu tant d’autres auparavant, souvent par les mêmes. Mais la situation a radicalement changé. Pourquoi ? Parce que les pays occidentaux – nous – sont devenus mous et lamentables, noyés dans la haine de soi et dans l’amour irrationnel de tout ce qui est étranger, aux prises avec une idéologie nihiliste d’État et la frivolité du divertissement de masse ; en bref : ils sont devenus incapables de se défendre idéologiquement face à la vision du monde perverse et violente que peut porter l’islam radical. Ainsi, les massacres des chrétiens d’Orient seront-ils les nôtres dans peu de temps, puisque nous n’avons plus les armes intellectuelles pour refuser, par exemple l’immigration de masse, ou le communautarisme. Le « chut » s’adresse tout autant à l’autre qu’à nous-mêmes, qui sommes muets face à nous-mêmes.
France, terre d’accueil, partie des « droits de l’homme », symbole des valeurs humanistes et, plus que tout, fille ainée de l’Église : vient au secours de tes frères, et, en secourant tes frères, vient au secours de toi-même.
Vivien Hoch
01 dimanche Juin 2014
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#SaveMeriam, André Chénier, chrétienté, chrétienté-solidarité, Hoch, Meriam, Pasteur Saïd, Save Meriam, Soudan, vivien, Vivien Hoch
28 lundi Avr 2014