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La religion est-elle source de violence ?

11 mercredi Mar 2015

Posted by Vivien Hoch in Religion

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bouc-emissaire, logique, religion, René Girard, sacrifice, Vivien Hoch

Édito dans Christianophobie Hebdo (version web et papier)

Face au spectacle désolant et dramati­que que nous donne à obser­ver l’islamisme en France, au Danemark, en Syrie, en Irak, en Libye, au Nigéria et dans de si nombreux pays,  Barack Hussein Obama a cru malin d’affirmer, lors du traditionnel “petit-déjeuner de prière”, que les chrétiens n’avaient pas grand-chose à envier aux isla­mistes, “étant donné les croisades, l’Inquisition, etc.”. De vrais propos de comptoir… Félicitations, Barack !

Je passe sur le scandale, tout à fait justifié, qu’ont provoqué ces paroles aux USA. Cependant, je relève avec intérêt ce lieu commun débile qui voudrait mettre toutes les religions sur un pied d’égalité, en avancant le fait qu’elles sont toutes violentes. Ce poncif est exactement l’in­verse de ce que la recherche sociologique, anthropologique et philosophique peut mettre en avant aujourd’hui.

Fort de sa longue confrontation avec les mythes, les peuples et les textes sacrés, René Girard nous a dévoilé au moins une chose : la religion ne produit pas la violence, mais, bien au contraire, la canalise et la contient.

Dans ses rapports sociaux, l’humain est, par nature, violent, ce qui fait que toute société est fondamentalement violente. Le système religieux de la culture prend alors en charge cette violence originelle.

C’est la logique du “bouc émissaire” : le bouc est cet animal qui, dans la Bible, est chargé des péchés du groupe et sacrifié en dehors de la ville pour libérer la ville du mal qui la ronge.

Ainsi, au lieu d’être multiforme et diffuse, la violence du groupe est canalisée vers le bouc émissaire et vers un sacrifice qui résoud tous les problèmes.

Notons que le bouc peut facilement être remplacé par toute autre entité : groupe ethnique, caste, idole, mécanisme. Le “bouc émissaire” ultime, paradigmatique et définitif étant, pour les chrétiens, le Christ lui-même.

C’est de là que peut émerger une radicale différence avec l’islam. En islam, qui canalise la violence originelle ? Qui prend sur ses épaules le péché du groupe, pour l’évacuer et lui donner un sens ? Ce n’est pas à moi de répondre, mais bien aux docteurs de l’islam.

Reste que la logique sacrificielle de l’islamisme, on la voit régulièrement dans nos médias, à cette différence près que le bouc émissaire que l’on égorge n’est ni bouc, ni symbole, ni Christ : c’est un homme et, bien souvent, un chrétien !

 

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Le « progrès » de gauche : un vieux cri de révolte métaphysique contre Dieu et la famille

12 lundi Août 2013

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Politique, Religion

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Buisson, de marx, métaphysique, norme, nouvelles de france, religion, Vivien Hoch

De Vivien Hoch, sur itinerarium.fr 

Quand va-t-on réfléchir enfin sur la notion de progrès ? Sur quel critère objectif peut-on affirmer que ceci est un progrès, ou encore que ceci est rétrograde ? Au vu de ce que la société nous vend comme progrès – mariage homosexuel, culture gay, théorie du genre, sexualité débridée, transexualisme, la question se pose plus que jamais. Le « progrès » prôné est un long cri de révolte métaphysique contre Dieu, qui remonte à l’aube des temps. Nous cueillons aujourd’hui, peu à peu, les amers fruits de leur victoire.

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On lit chez nos amis de Nouvelles de France ces propos de Laure Pora, un homme qui se prend pour une femme, qui est président d’Act Up-Paris et militant du NPA, qui a déclaré, en toute sincérité :

« le couple est une institution à détruire dans une perspective féministe »

« la misandrie, comme l’hétérophobie, est une stratégie de résistance ».

« Je suis féministe, ça consiste à critiquer d’abord les mecs zétéros cis qui ont le pouvoir, et seulement après les femmes pas assez intelligentes pour se libérer ».

« Je suis une folle, je pratique une sexualité que je qualifie de pédée, et je regarde pas mal de ‘porno gay’ »

Nous vous avons déjà parlé de la logique globale de société ou d’a-civilisation dans laquelle nous enferme le « progressisme » à propos d’un article sur la famille et le marxisme. On trouve en effet, chez Marx, une fois de plus, ses racines philosophiques les plus profondes. Dans éditorial de The Guardian du 23 juin 2012, le Parti communiste australien entend peser sur le débat concernant le mariage des homosexuels. Il rappelle alors ces phrases de Marx dans le manifeste du parti communiste (1847) :

« Il faut abolir la famille…Et remplacer l’éducation à la maison par celle de la société ».

« Les marxistes doivent partir à l’assaut de cette institution ».

« Il faut légaliser ouvertement les communautés de femmes ».

 

Cette volonté de déconstruire la famille est en fait une très vieille idée, qui remonte à l’aube des temps idéologiques ; elle consiste à récupérer les enfants le plus tôt possible et de les confier à la société pour supprimer dès la racine toute liberté individuelle.

C’est par exemple l’idée de Platon (République, 460b) :

« Les enfants, dès leur naissance, seront remis entre les mains de personnes chargées d’en prendre soin»

Notre cher Ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, œuvre exactement dans cette direction, et il ne le cache même pas, lorsqu’il affirme par exemple que :

« L’école a un rôle fondamental, puisque l’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. »(Jdd, 2005)

L’éducation nationale commence donc à remplir peu à peu le rôle des parents.  N’oublions pas que l’éducation a un rôle tout à fait capital dans son système idéologique ; elle est un instrument politique au service de la République :

«  l’école est un instrument de l’action politique, républicaine et socialiste. » (La Révolution française n’est pas terminée)

Henry de Lesquen, dans un magnifique texte donné chez les catholiques pour les libertés économiques, affirme que le socialisme est l’expression d’une révolte métaphysique, une réponse inappropriée au problème du mal, donc bien plus qu’une simple théorie politique.

« le socialisme est l’expression d’une révolte métaphysique »

Et il s’érige aujourd’hui lui-même en métaphysique d’État, comme le rappelait également Patrick Buisson dans un entretien du début de l’année. Cette métaphysique a indéniablement un caractère totalitaire ; elle s’appuie tout particèlièrement, comme dans les religions-civiles païennes, sur une sexualité débridée, publiquement ritualisée et politiquement encadrée. Cette métaphysique est une religion, et tous les pauvres idiots du système qui répètent « Progrès », « Laïcité », etc. répètent en fait le cathéchisme ambiant comme des moutons.

Ces propos choquants tenus par le Président d’Actup ne sont donc pas communiqués par hasard en ce moment précis. Nous nous approchons du grand soir ; le fruit est mûr : cette longue lignée doctrinale dite de « gauche » qui tente d’imposer sa vision du monde holiste depuis l’aube des temps peut être cueilli. C’est cela le progrès : il s’appuie sur un sens de l’histoire univoque qui converge vers le grand soir socialiste, le jour de la Révolte des hommes contre Dieu, celui-là même que les Écritures ont déjà prévues.

Retour sur l’entretien donné à la radio sur la religion de Vincent Peillon

04 lundi Fév 2013

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Politique, Religion

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Ceru, ferdinand buisson, l education nationale, laïcité, ministre de l education, ministre de l education nationale, religion, religion laïque, socialisme, Vincent Peillon, vivien, Vivien Hoch

Sur Kernews

Les auditeurs de Kernews ont été nombreux à réagir en écoutant l’entretien avec Vivien Hoch diffusé le 8 janvier dernier. En effet, le CERU (Centre d’études et de recherches universitaire) a fait paraître des travaux passionnants sur Vincent Peillon. À partir de deux ouvrages publiés récemment par ce dernier («Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson», Le Seuil, 2010 et «La Révolution française n’est pas terminée», Le Seuil, 2008), l’auteur de cette étude, Vivien Hoch, chercheur en philosophie, analyse les fondements sur lesquels se base le ministre de l’Education nationale pour construire et concrétiser sa vision de la laïcité et de l’école républicaine. Il ressort de cette analyse que pour Vincent Peillon, l’école doit être capable de concurrencer les religions et les traditions. Selon le ministre, qui s’inscrit dans la lignée de Ferdinand Buisson, la laïcité est «un principe de tolérance certes, mais plus encore de philosophie positive, c’est aussi une religion». Paradoxalement, la laïcité devient même «la religion de toutes les religions, de toutes les confessions, la religion universelle». Le projet consiste alors «à forger une religion qui soit non seulement plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force et de séduction, de persuasion que lui». Pour parvenir à imposer cette nouvelle approche, l’école doit jouer un rôle stratégique et politique. Cette étude révèle également que selon Vincent Peillon, République et socialisme sont fondamentalement synonymes. Pour lui, l’histoire débute avec la Révolution française et converge, selon le fameux sens de l’histoire, vers sa propre construction idéologique de la réalité : tant que celle-ci résiste à l’idée socialiste, la révolution reste «inachevée». Lien vers le site du CERU

 

Kernews vous propose la lecture audio sur deux lecteurs (HTML 5 et Flash) afin d’assurer une compatibilité sur tous les navigateurs, smartphones et tablettes.

Extraits de l’entretien

Kernews : Votre étude démontre que le concept de laïcité est poussé à un tel niveau par Vincent Peillon, qu’il l’érige en véritable religion, avec ses excès, ses dogmes et ses interdits…

 

Vivien Hoch : Quand on a lu toute l’œuvre de Vincent Peillon, on n’est pas du tout étonné par ses propos, car c’est un vrai idéologue. C’est quelqu’un qui a une logique de pensée très profonde et l’on comprend tout à fait pourquoi il s’oppose autant aux catholiques et à l’enseignement privé. Nous nous sommes basés sur ses écrits et il a des citations assez inquiétantes pour quelqu’un qui peut être catholique, ou d’une autre religion, car il développe l’idée de la République comme une religion qui s’oppose aux religions traditionnelles. Par exemple, la République est égale au socialisme et la République doit être plus prégnante et plus intéressante que les religions traditionnelles. La République doit même remplacer les religions traditionnelles. On comprend donc pourquoi les enfants doivent être scolarisés le plus tôt possible ! Il se situe dans la lignée d’un État quasiment totalitaire qui voudrait prendre en main l’intégralité de l’éducation des jeunes Français.

La République est un mode d’organisation au sein duquel les religions trouvent chacune leur espace, tout en restant dans la sphère privée. Or, votre étude démontre que la République doit s’immiscer dans la sphère privée et même prendre la place des religions…

C’est exact et elle va y entrer par l’éducation. La religion laïque est à ses yeux une religion de substitution. C’est quelqu’un qui est rempli de convictions. Il a un vrai projet pour la société, un projet qui porte en lui des germes de totalitarisme. Par exemple, il affirme que République et socialisme sont inséparables, c’est très dangereux pour les opinions divergentes. Son image lisse cache un véritable monstre idéologue.

Ne revient-il pas finalement aux fondamentaux de la construction de notre échiquier politique, c’est-à-dire celui issu du clivage de la Révolution française ?

La Révolution française n’est toujours pas achevée pour Vincent Peillon. Son idéal progressiste est justement d’achever cette révolution. Cette dichotomie vient plutôt du XIXème siècle, il s’oppose encore au libéralisme tel qu’il était au XIXème siècle.

Peut-on parler de haine à l’égard des religions et des traditions ?

Je ne pense pas que l’on puisse parler de haine, ni même de cathophobie parce que, dans son idée, la République socialiste se situe dans la poursuite des valeurs chrétiennes. Le christianisme doit devenir une République socialiste. Le christianisme n’est qu’un moment de l’histoire qui doit parvenir nécessairement à la République socialiste. Donc, les religions ne vont pas tarder à disparaître. C’est peut-être finalement pire que de la haine… La haine reconnaît son adversaire, même méchamment, alors qu’il est dans une conviction que l’histoire va aller nécessairement vers ses propres idées : les catholiques ne sont plus qu’un moment de l’histoire et ils sont donc destinés à disparaître.

Vous faites référence à une lettre adressée aux recteurs, dans laquelle il leur demande de «s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités…»

C’est très inquiétant ! Le but de Vincent Peillon, qui ne s’en cache pas dans ses livres, c’est que l’enseignement catholique soit totalement contrôlé par l’État. La République socialiste est aussi une religion, il faut bien comprendre cela : elle a donc aussi ses tables de la loi, ses prophètes, ses prêtres et ses dogmes qui doivent être enseignés dans tout le système éducatif, y compris dans le privé. Lorsque Najat Belkacem est allée enseigner le mariage homosexuel dans les écoles, cela n’a posé aucun problème à Vincent Peillon, puisque les écoles sont les lieux où l’on doit créer les futurs électeurs socialistes… Donc, on les formate à la pensée unique, républicaine et socialiste. Cette lettre aux recteurs de Vincent Peillon est très inquiétante, car elle porte un germe de totalitarisme.

Dans ce travail de sémantique, il y a aussi la diabolisation, puisque Vincent Peillon accuse tous ceux qui ne seraient pas sur sa ligne d’être proches des forces contre-révolutionnaires, réactionnaires et rétrogrades. Ce sont des termes très durs…

Celui qui s’oppose à l’histoire inéluctable, celle qui avance vers la République socialiste, est impur, il est rétrograde… Ce sont les mots mêmes de Vincent Peillon. Lorsque l’histoire avance à grands pas, Vincent Peillon est aux commandes et tous ceux qui s’opposent à cette avancée sont impurs. Nous sommes quasiment dans une chasse aux sorcières ! Tout cela est de l’ordre de l’Inquisition, avec une nouvelle religion qui a ses dogmes et sa propre histoire…

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