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Archives de Catégorie: Politique

Petit entretien avec Vivien Hoch lors de la manifestation contre la république femen du Samedi 8 Février

01 samedi Mar 2014

Posted by Vivien Hoch in Politique

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Les «cathos», forces nauséabondes et antirépublicaines selon le gouvernement français

19 mercredi Fév 2014

Posted by Vivien Hoch in Éditos, Politique, Religion

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édito, Observatoire de la Christianophobie, Vivien Hoch

Édito publié dans l’Observatoire de la Christianophobie du 10 février 2014

 

Noyades_Nantes

En ce moment, tout est matière à vitupérer contre « le retour des ligues d’extrême droite », anti-républicaines et nauséabondes, et contre les « cathos-fachos » qui défilent contre le gouvernement. De déclarations en déclarations, de Manuel Valls à Christiane Taubira, de l’aile gauche de l’UMP à l’aile extrémisante du Front de gauche, journalistes et officines médiatiques de gauche ou d’extrême gauche, tous ont appelé à un « sursaut républicain » contre ces milliers de familles qui manifestaient dans la rue pour leur droit à éduquer librement leurs enfants, contre la propagande de la théorie du genre dans les écoles maternelles et contre la «famillo- phobie» du gouvernement. En bref, pour le gouvernement et ses alliés médiatiques, de simples « cathos réactionnaires », peu ou pas du tout préparés aux grands changements formidables du « progrès ».

Les sanguinaires de la Convention, comme Saint-Just, le savaient déjà, et ils le disaient :

« Ce qui constitue une République, c’est la destruction totale de ce qui lui est opposé ».

On me signalait, à propos de cette phrase, que n’importe quel régime politique se définirait ainsi. Mais en pleine Convention, avec les décaptitations industrielles de la Révolution française, cette phrase prend un tout autre sens. On se moque, puis on insulte, puis on détruit ou décapite (symboliquement, puis physiquement), tout ce qui n’est pas dans notre sens.

Qu’en est-il réellement des « valeurs de la République » que nos ministres scandent en permanence ? Ces valeurs peuvent-elles protéger les chrétiens du terrorisme culturel qui sévit à leur encontre ? Que fait la République contre la christianophobie ? Les profanations ? Les destructions ? La situation des chrétiens d’Orient ? Les Femen ? Les propos honteux contre les chrétiens, l’Église ou le Pape ? De simples « provocations inutiles », selon le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls. Point. Rien d’autre. Aucun « sursaut républicain » ne viendra mettre un terme à cet antichristianisme massif.

Serait-ce que les valeurs républicaines prônées par les socialistes ne peuvent pas cohabiter avec les valeurs chrétiennes en son sein ? C’est une question bien connue, qu’il devint urgent d’aborder…

Manifestation pour la dissolution des Femen : discours de Vivien Hoch

12 mercredi Fév 2014

Posted by Vivien Hoch in Politique

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Viv

Le 8 février 2014, Place Vauban.

 

Vivien Hoch discours

Discours de Vivien Hoch

 

Discours de Vivien Hoch par M-P-I
 

Entretien avec Vivien Hoch : « Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas »

21 mardi Jan 2014

Posted by Vivien Hoch in Médias, Politique

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Entretien sur Novopress

Vivien Hoch est doctorant en philosophie, mais également Vice-Président de Chrétienté-Solidarité, responsable communication de l’AGRIF (www.lagrif.fr) et rédacteur en chef de l’hedomadaire de l’Observatoire de la Christianophobie (www.christianophobie.fr). L’AGRIF organisant le 8 février prochain une manifestation demandant la dissolution des Femen, Novopress a souhaité en savoir plus.


Vivien Hoch, bonjour. Le 8 février prochain, une Grande manifestation réclamant la dissolution des Femen est organisée par l’AGRIF, pouvez-vous présenter brièvement à nos lecteurs cette association ?

L’AGRIF (Alliance Générale contre le Racisme et pour le respect de l’Identité Française et chrétienne) est la seule organisation véritablement anti-raciste, qui lutte depuis 30 ans, devant les tribunaux, contre les trois types de racisme qui gangrènent notre société : le racisme anti-français, cette réalité passée sous silence des actes anti blancs, ou anti-français ; le racisme anti-chrétien, cette christianophobie ambiante (les profanations, les destructions d’églises, les Femen, etc.) ; et le racisme anti-humain, qui lutte contre les manipulations anthropologiques de la gauche nihiliste (théorie du genre, GPA, PMA). Une longue et belle histoire, avec des victoires, des défaites, dans une ligne exclusive de réaction judiciaire et de résistance intellectuelle.

Que reprochez-vous aux Femen ? Quels motifs pourraient justifier leur dissolution ?
Aujourd’hui, les Femen représentent malheureusement beaucoup plus qu’un simple groupuscule de militantes hystériques qui font leurs petits « happening » pour une cause militante. Les Femen ne sont et n’existent que pour provoquer, avec une violence symbolique à l’encontre d’une certaine classe de Français attachés à certaines valeurs, et à une certaine religion. Et les violences ne sont pas seulement symboliques, puisqu’elles ont clairement organisé des actes de violence en réunion contre Civitas, ou les surveillants de Notre-Dame… De fait, elles agissent selon une discrimination fondée sur une religion, que d’ailleurs personne ne protège, hormis, justement, l’AGRIF, ou encore l’Observatoire de la Christianophobie. Elles sont proprement racistes anti-chrétiennes. Pourquoi utiliser le terme « raciste » ? Parce qu’on ne peut condamner ces hystériques que sur le domaine pénal du racisme. C’est dans ce domaine que l’AGRIF peut intervenir devant les tribunaux, et les faire condamner, dans la plénitude de sa reconnaissance par les plus hautes instances judiciaires (Cour de Cassation du 16 avril 1991).

Entretien avec Vivien Hoch : « Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas »

Entretien avec Vivien Hoch : « Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas »

Pourquoi avoir choisi la manifestation aux autres outils disponibles pour lutter contre ce groupuscule féministe ?
De nombreuses manifestations sont prévues ces prochaines semaines, de la Marche pour la vie (19 janvier), à la Manif pour tous (2 février), en passant par le Jour de colère (26 janvier). Il faut que la dynamique de la colère et du sursaut ne se tarisse pas, et continue, de manière tendue, à faire pression massivement contre les délires complètement décadents du pouvoir.

Cette manifestation a également pour but de faire pression sur les pouvoirs publics, et de servir de soutien à la remise en main propre des dizaines de milliers de signatures de nos différentes pétitions à Manuel Valls.

Certains détracteurs vous reprochent de médiatiser malgré vous les Femen alors qu’elles devraient retomber dans le silence ?
La réponse à cette question, posée fréquemment aux militants et « aux personnes qui se bougent », détermine en grande partie le choix fondamental qu’il faut faire en face de l’hystérie antichrétienne du pouvoir : devons-nous rester silencieux et soumis devant les atteintes répétées à ce droit fondamental au respect de ce que nous avons de plus cher, ou avons-nous en conscience, le droit et le devoir de nous manifester et de clamer notre droit au respect ?
L’autre raison tient au mode de communication des Femen elles-mêmes : elles ne parient que sur notre silence et notre soumission. D’ailleurs, l’Église est restée souvent bien silencieuse face aux agressions répétées des Femen (mais de moins en moins, il faut le remarquer). Ces dernières ne demandent que ça. Parce qu’elles ont la classe médiatique avec elles, notamment des chaines de télévision « grand public » qui diffusent des reportages extrêmement complaisants sur elles, les présentant comme des militantes féministes plutôt rebelles et sympathiques (France télévision, Canal+, etc.), passant sous silence la violence sidérante de leurs modes d’actions.

Les Femen bénéficient d’ailleurs du soutien tacite ou affiché d’une large partie de la classe politico-médiatique et de la complaisance des institutions judiciaires, n’est-ce pas d’ailleurs, les concernant, le vrai scandale ?
Les Femen sont clairement des idiotes utiles d’un pouvoir politique et médiatique qui voit dans l’Église la dernière organisation qui puisse encore résister dans tous les domaines (éducatif, sociologique, métaphysique) à leurs délires totalitaires. Mais bien plus, elles sont de la chair à canon, qui font sur le terrain ce que la gauche nihiliste au pouvoir rêverait de faire elle-même.
Elles sont d’ailleurs au pouvoir, elles-mêmes, et s’il faut des noms, on les donne – les Français doivent savoir de quoi il en retourne, et à quel point la gauche participe pleinement à leur délire ; la manifestation a aussi cette utilité : rendre publiques les connivences profondes entre les sphères médiatico-politiques de gauche et certaines Femen : Loubna Meliane, assistante parlementaire de Malek Boutih ; Safia Lebdi, une élue de-la République, conseillère régionale d’Île-de-France du Val d’Oise d’EELV, élue sur la liste de Cécile Duflot ; Éloïse Bouton (celle qui a profané la Madeleine), qui se dit journaliste ; Inna Schevchenko, leur « chef », qui a reçu un titre de réfugié de la République française ; et enfin Caroline Fourest, qui chapeaute tout ce beau monde, en leur assurant une notoriété médiatique de premier plan, et accessoirement avocate des Femen sur les plateaux de télévision, dans les librairies et dans les coulisses du pouvoir.
Le vrai scandale est encore plus profond : il touche au sacré et à la production symbolique de notre civilisation. Lorsque Inna Schevschenko est choisie comme modèle pour la Marianne de la République – ce dont elle se fait gloire régulièrement… en anglais ! c’est le cœur du modèle républicain qui est touché, car ce qu’il propose à la société est par là clairement orienté et idéologisé.

Inna Shevchenko, Caroline Fourest & Valérie Toranian ( ELLE ), Lydia Guirous - Conférence Elle et les Femen - Visa pour l'Image Perpignan 2013

Inna Shevchenko, Caroline Fourest & Valérie Toranian ( ELLE ), Lydia Guirous – Conférence Elle et les Femen – Visa pour l’Image Perpignan 2013. Crédit : serguei_30 via Flickr (cc)

Ne doit-on pas, au nom d’une liberté d’expression totale, laisser s’exprimer les Femen ?
Les Femen s’expriment-elles ? Peut-on considérer que leurs attentats, leur violence et leurs beuglements rentrent dans l’ordre de la libre expression citoyenne ? Considérez-vous, comme NKM, que la dernière profanation de la Madeleine (car en fait il y en a eu deux) est un simple « happening » ? Ou comme Manuel Valls, qui condamne doucement, discrètement et mollement les dernières actions des Femen dans un communiqué, en affirmant qu’il s’agit de « provocations inutiles », laissant entendre qu’il y aurait des provocations utiles contre les chrétiens ?
D’autre part, comment, pour continuer avec ce Manuel Valls, peut-on mobiliser tout l’appareil d’État lorsqu’une mosquée ou une synagogue est touchée, et rester dans l’indifférence totale vis-à-vis des dégradations régulières envers les symboles, les lieux de cultes et les monuments chrétiens ? Son dernier communiqué est à ce titre révélateur : il y condamne les actes antimusulmans et antisémites, mais pas les actes antichrétiens ! C’est pourquoi l’AGRIF lui intente un procès pour provocation à la haine raciale.

Vous rejoignez donc Renaud Camus lorsqu’il déclare que « Notre seul salut est d’établir ce qui est français et ce qui ne l’est pas ! » ?
Je ne pense pas que la question des Femen soit une question d’identité nationale. Certes, beaucoup sont étrangères, mais de plus en plus sont françaises, et de toute manière, la question n’est pas là. La question touche à la production symbolique de notre société, à la manière dont elle défend et elle véhicule certaines « valeurs ». Et la France, pour le moment, ne prend pas vraiment le chemin du salut…

Vivien Hoch, merci.

Ré-écoutez l’émission autour de Bernard Antony au libre Journal d’Henry de Lesquen

11 mercredi Déc 2013

Posted by Vivien Hoch in Médias, Politique

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Libre journal, site de Radio courtoisie

Libre Journal d’Henry de Lesquen du 9 décembre 2013 : “L’aventure de la résistance catholique et française »

En ligne sur le site de Radio courtoisie

La Manif pour tous est-elle anti-républicaine ?

10 mardi Déc 2013

Posted by Vivien Hoch in Politique, Religion

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gauche, Manif pour tous, manipulation, opposition, politique, république, Taubira

Dans le numéro des 4 Vérités de la semaine du 10 décembre 1013.

Manif pour tous : anti-républicaine selon Taubira

Manif pour tous : anti-républicaine selon Taubira

Sur la morale de Monsieur Peillon (recension)

26 mardi Nov 2013

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Politique, Religion

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Thibaud Collin, Vincent Peillon

Recension. Thibaud Collin, Sur la morale de monsieur Peillon, Salvator, carte blanche, Paris, 2013

Thibaud Collin est un philosophe bien connu des intellectuels chrétiens engagés dans les âpres débats civilisationnels de ces dernières années. Rappelons son remarquable et tout à fait à-propos « Sur les lendemains du mariage gay » paru avant le projet de loi et les manifestations salvatrices qui ont suivi. Il a remis le couvert avec cette morale de monsieur Peillon, qui tombe à pic, également, en pleine offensive moralisante et laïque sur l’école publique (morale laïque, charte de la laïcité, théorie du genre, refonte des programmes scolaires). Un ouvrage qui dépasse largement ses objectifs.

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Crédits : Vivien Hoch

Ne vous attendez pas à une exposition froidement objective de l’idéologie révolutionnaire et socialisante de Vincent Peillon ; Thibaud Collin propose ici bien plus une critique en règle des tenants et des aboutissants de l’idéologie peillonienne, et une mise en question de ses idéaux. L’avantage, c’est qu’en critiquant Vincent Peillon, on ne critique pas que ce personnage, en soi inintéressant et médiocre : derrière lui, se cache le coeur de la République et de l’idéologie qu’elle véhicule depuis la Révolution française qui n’est, pour rappeler le mot même du mis en cause, pas encore terminée. À tel point d’ailleurs, que, dans cet ouvrage, il n’est finalement que très peu question de Vincent Peillon lui-même, des mesures qu’il introduit aujourd’hui dans l’école. Le travail dépasse largement Vincent Peillon. C’est plutôt une analyse générale de la post-modernité.

I-Grande-7269-sur-la-morale-de-monsieur-peillon.aspxD’emblée, la plus grande conquête de ce travail, comme de tout travail sur ce genre de personnage républicain, me semble être dans la possibilité de prendre conscience du fait que nous sommes, avec cette République-là, dans un système qui impose subrepticement une certaine conception de l’homme, et, en laissant (soit-disant) à chacun la possibilité de vivre selon ses propres conceptions de l’homme, se développe en fait à partir d’une indifférence radicale sur ce qu’est l’homme.

Vincent Peillon lui-même, au bout d’une longue tradition républicaine et socialiste, n’a pas abandonné ce cher « bien commun », tant apprécié de nos amis chrétiens. Bien au contraire : il en a un en tête, et cherche à l’imposer par tous les moyens. Évidemment, depuis qu’il a les manettes de l’éducation nationale, la tâche est plus facile… Et ce sont nos enfants qui en pâtissent. Reste quel’épistémologie pédagogique de Vincent Peillon est complètement désuète, et c’est la deuxième conquête de cet ouvrage que d’arriver à le prouver. La principale raison en est qu’une certaine conception de l’homme entre en jeu derrière la morale peillonienne : « l’enjeu ultime de notre question est bien anthropologique » (p. 54), et il s’agit de découvrir ce qui est en jeu. C’est là que Thibaud Collin devient extrêmement intéressant, notamment dans un chapitre exceptionnel (nature et grâce, chap. V) qui traite de la « modernité post-chrétienne » (c’est son terme) ; il y expose la nostaglie de la grandeur d’une société qui a abandonné le surnaturel et la nature, dans une « acédie mondaine »  ; je vous laisse découvrir ces pages d’une grande finesse.

Les sources religieuses d’une société

Thibaud Collin, déjà très au fait de la question théologico-politique posée par la laïcité révolutionnaire et socialisante (Laïcité ou religion nouvelle ?, Harmattan, Paris, 2007), détaille la question avec les mentors de Vincent Peillon au chapitre 3 : « la République en quête d’une religion impossible », qui reprend les vieux débats entre Simon, Quinet et Ferry, qui se déroulent nécessairement lorsqu’il fait organiser une morale et une éducation sans Dieu : comment produire du commun ? Comment insérer une hétéronomie anthropologique, qui ouvre l’homme à l’autre, sinon à un Autre ? La question de la fondation religieuse du politique, devient celle de la sanctuarisation de l’école, qui devient alors le temple de cette nouvelle religion, comme le dira plus tard Vincent Peillon. La morale dite laïque s’y fondera comme en son élément propre. D’où l’insistance du monde laïc sur l’école et sur l’éducation, tentant de réduire au maximum l’influence de la famille sur les futurs citoyens.

La laïcité devient rapidement un principe d’indifférenciation (p. 83).

La vraie question de tous ces débats, prises de positions, combats idéologiques, étant, au fond, celle de savoir sur quoi fonder la morale : sur Dieu, sur la liberté ou sur l’universel, et, au-delà, de déterminer si la post-modernité a fait de l’état républicain laïc une structure sociétale relativiste et procédurale, écartant la possibilité d’une éthique du bien ; qu’ainsi, comme le dit Thibaud Collin,

« le projet Peillon sous couvert de réintroduire la morale à l’école ne va qu’accroître le relativisme dans la mesure où il ne procède pas à une critique de la doxa actuelle conduisant à réduire la morale à des valeurs formelles sans contenu » (p.133).

Je ne partage pas cet avis. Thibaud Collin pense que la société libérale-laïque empêche toute éthique du bien, et que le projet Peillon se retourne sur lui-même, dans sa propre impossibilité ou contradiction laïque. C’est que je n’estime pas que la société libérale-laïque-procédurale soit avérée, ni non plus que ce qui la fonde et la motive soit des « valeurs formelles sans contenu » ; bien au contraire, il le semble que nous sommes dans une situation on ne peut plus théocratique, avec des contenus à forte consistance idéologique, voir que nous avons à faire à une métaphysique, avec ses transcendantaux et son intolérance ontologique. Thibaud Collin y approche lorsqu’il étudie la volonté théologico-politique de Quinet. Le socialisme républicain et laïc n’est pas informe et sans contenu, comme l’homme qu’il a en vue bien au contraire, il est une métaphysique du dépouillement total, une mystique de la différence, une ascèse mondaine, une acédie, comme Thibaud Collin l’expose au stupéfiant chapitre V. Ma critique devra prendre d’autres lattitudes pour s’exposer plus en avant, et je n’y manquerai pas prochainement.

Un livre efficace, avec des éclairs de lucidité théologico-politique

Reste qu’il s’agit là d’un ouvrage lucide, efficace, avec la sobriété d’écriture et de raisonnement qui caractérise Thibaud Collin ; où il est pris le temps de revisiter les arguments historiques en faveur de la morale laïque, en y croisant Quinet, Jaurès, Rousseau, Ferry, etc. ; où Vincent Peillon est recontextualisé et réinséré dans une vieille tradition républicaine, souvent anti-cléricale, universaliste et socialiste et où, finalement, il est montré que cette tradition et les questions qu’elle porte le dépasse largement, ainsi que tous ceux qui la défendent.

Pour vous le procurer : Thibaud Collin, Sur la morale de monsieur Peillon, Salvator, carte blanche, Paris, 2013

Sur le même thème :

– Vivien Hoch, Vincent Peillon, prophète d’une religion laïque, CERU, 2013

– Entretien sur la charte de la laïcité de Vincent Peillon,

– Réfutation point par point de la charte de la laïcité 

L’éventement ontico-ontologique du socialisme

24 dimanche Nov 2013

Posted by Vivien Hoch in Philosophie, Politique

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La sotériologie mondaine et obligatoire du socialisme rabat toute forme de transcendance sur la causalité phénoménologique, en insistant sur la logique plus que sur le phaïnomenon, et promouvant tout à la fois l’ultra-liberté avec son inhérent pluriel absolu, et dans le même temps une figure unique de l’humanité, l’homme socialiste jacobin, sans visage et sans historicité personnelle. Cette métaphysique socialiste impose et s’impose, sans en imposer, ni produire d’adhésion. Elle est toujours dans l’obligatoire, le pseudo-logique, le doxologique, l’ordonnancement des débris.

Tout ce qui avait pu constituer, en d’autres temps, une forme de dignité existentielle – la foi, la moralité, la tradition, le sentiment, l’honneur, le loyalisme, le devoir professionnel – est désormais nihilisé, étantisé, choséifié, rabattu sur lui-même à l’exact mesure du pli ontologique qui rabat perpétuellement l’être sur l’étant, produisant un éventement bourgeois, celui-là même de la noblesse décadente qui se rafraichie avec un éventail. Seule compte désormais l’autreté, la différance, puis, un temps après, mais dans le même mouvement dialectique, l’égalité, la mêmeté, le nivellement. Ce clignotement ontico-ontologique, décliné en idéologie politique, est un broyeur de transcendance.

Ne demeurent désormais plus que les restes fantomatiques d’un passé révolu, désuet et ringard : une transcendance flottante dans l’ether du nihilisme contemporain, que de pauvres hères tentent en vain de toucher du doigt, effarouchés et proto-rebelles, ne disposant plus que d’une moitié de foi et d’une demi-raison.

Une pensée pour les manipulés…

21 jeudi Nov 2013

Posted by Vivien Hoch in Politique

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François Hollande

Une pensée à toutes ces personnes que je connais qui, par anti-sarkozysme revendiqué, fier et belliqueux (bien manipulés par les médias) ont voté – par défaut, disaient-ils – pour François Hollande, et qui se retrouvent aujourd’hui face à la réalité de cette grande mascarade, que les médias ne peuvent plus dissimuler : la médiocrité de ce type et de ses équipes, les fausses solutions proposées, la très dangereuse sape régulière et complète du pays qui travaille, qui prend des risques, qui aime sa famille et ses ancêtres, qui paye déjà beaucoup d’impôts, de taxes, de prélèvements, qui n’a plus la possibilité ni le goût d’entreprendre, de fonder une famille, d’oeuvrer pour le beau et le bien, d’habiter dignement ce pays, qui s’ouvre de plus en plus à tous et à toutes.

François Hollande est bien un taxeur fou, un idéologue maladif, un instillateur de totalitarisme, par ses faiblesses et son incompétence, une masse gelatineuse qui se roule dans sa propre fange acéphale et décadente, qu’il impose à tous et partout, voulant redresser l’economie avec des mesurettes débiles (contrats-jeunes…) et en asphyxiant la France d’impôts et de taxes, en déversant tout cet argent dans les poches de ses amis de l’éducation populaire, du planning famillial, de l’art con-temporain, des journalistes, des associations «humanistes» et «anti-racistes», intellectuels du Gender et de l’homosexualisme, de la christianophobie et de l’écologie-bidon ; capitalisme de connivence (inverse du libéralisme), totalitarisme doux mais puissant, tellement désuet et pourtant si représenté aujourd’hui par cet homme sans saveur ni compétence, enarque ventripotent à la solde de toutes les idéologues d’extrême-gauche, ce déconstructeur par défaut et par omission, ou par débilité profonde, qu’est François Hollande…

Des bonnets pour l’hiver !

15 vendredi Nov 2013

Posted by Vivien Hoch in Politique

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Chronique publiée sur Itinerarium

 

Chronique de Vivien Hoch au libre journal de Daniel Hamiche (14 novembre 2013)

 

Printemps_français

Printemps_français


 

Le temps se refroidit… Et en plus, les socialistes nous foutent à poil. À poil, et ce n’est pas une métaphore.

À poil, parce qu’on subventionne à plein nez une dépravation publique générale, des publicités, des séries, de l’art, une pornographie globale et complètement amorale, sinon démoralisante.

À poil, parce qu’on déconstruit complètement l’intelligence de ce peuple, en l’abreuvant d’émissions vicieuses, en sacralisant la perversion, en imposant un panthéon de personnalités bobo-champagne-petit-fours-bikinis-piscine débilisantes et acéphalisantes.

Ce n’est plus la cité de Dieu, c’est la Cité perverse. (le titre d’un ouvrage de Dany-Robert Dufour que je vous recommande)

À poil, parce qu’on vous fourre la main dans la poche, avec une grande baffe fiscale, et que vous ne pouvez que sourire comme un abruti aux enarques dégénérés de Bercy, sinon on vous fout en taule ou on vous gaze.

Un autre chroniqueur affirmait que la gauche n’a que ce qu’elle a semé depuis plus de 30 ans, elle qui a érigé la culture de la dérision en idéologie officielle, qui a déconstruit le roman national, qui n’a cessé de nous présenter la France comme un pays éternellement raciste et xénophobe, elle qui constitue la grande partie de cette classe politique gauchisante qui a encouragé toutes les pratiques barbares de la fuite de soi, pour reprendre l’expression de Michel Henry.

 

 Bref, ils nous foutent à poil avant l’hiver, il est temps de se tricoter des vêtements chauds ! Quand il fait froid, ma maman me dit toujours de sortir couvert : le crâne est souvent plus sensible au froid. Elle me tricotait donc des bonnets. Et cet hiver, j’en veux de toutes les couleurs.

 

En rouge contre le matraquage fiscal,

En orange contre les pratiques dictatoriales de la presse

En jaune contre les magouilles d’état

En vert contre l’augmentation de la TVA,

En bleu contre l’immigration massive,

En violet contre le mariage gay,

En orange contre la réforme catastrophique de l’éducation,

J’ajouterai en NOIR contre l’avortement encouragé

Et en blanc contre la christianophobie d’état,

 

Vous remarquerez que cette cascade de bonnets ressemble, de près et de loin, à l’arc-en-ciel LGBT.

À une immense Gaie-pride.

Mais où les gens ne seront pas vraiment gais. Plutôt l’inverse.

Une colère-pride. Un JOUR DE COLÈRE.

Jour de colère, c’est justement le nom du collectif qui appelle à manifester le 26 janvier.

 

« Parce que nous avons tous au moins une raison d’être en colère contre ce gouvernement qui:

N’écoute pas le peuple

Matraque les contribuables

Affame nos paysans

Enterre notre armée

Libère les délinquants

Déboussole nos enfants

Réduit nos libertés

Assassine notre identité

Détruit nos familles »

 

Bref, il y en a pour tous les goûts.

Bref, nous sommes nombreux à être en colère,

Bref, tâchons d’abréger au plus vite cette mascarade.

 

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