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Asia Bibi, Bernard Antony, chrétienté-solidarité, manifestation, Vivien Hoch
31 vendredi Oct 2014
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Asia Bibi, Bernard Antony, chrétienté-solidarité, manifestation, Vivien Hoch
31 vendredi Oct 2014
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Citation, délin, Félin, Hoch, Léonard de Vinci, vivien, Vivien Hoch
28 mardi Oct 2014
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Asia Bibi, chrétienté-solidarité, CHRISTIANopobie, mobilisation, Vivien Hoch
Édito de Vivien Hoch dans l’hebdomadaire de l’Observatoire de la Christianophobie
Asia Bibi est admirable. En 2009, cette jeune mère de famille catholique boit un verre d’eau dans un puit reservé aux musulmans. Depuis, elle vit un véri- table enfer. Elle est atrocement emprisonnée depuis plus de quatre ans, a été battue, villipendée, agressée par ses co-détenus, et manque de tout, surtout du soutien des ins- titutions internationales.
Qu’en est-il aujourd’hui ? La haute cour d’appel de Lahore vient de confirmer le premier jugement daté de 2010 : Asia Bibi est coupable de « blasphème » et est donc condamnée à la peine de mort par pendaison. « Le juge a retenu valides et crédibles les accusations des deux musulmanes – deux sœurs – qui ont témoigné à propos du présumé blasphème commis par Asia Bibi. Ce sont celles avec lesquelles elle s’était disputée et qui avaient provoqué toute l’affaire » a expliqué Me Shakir, l’avocat chrétien d’Asia Bibi, à l’Agence Fides.
Son sort est désormais suspendu à la décision de la Cour Suprême de cette république islamique, mais le lourd dossier pour y accéder n’est pas encore constitué et il ne lui reste, à cette date, que 10 jours pour le faire, dans des conditions évidemment difficiles. Malgré le soutien des associations chré- tiennes et de certaines ONG (comme ACAT, qui oeuvre contre la peine de mort dans le monde), elle ne reçoit que très peu de soutien. Les condamnations officielles sont bien faibles. Le communiqué du ministère des Affaires étrangères Française ne met pas les « pieds dans le plat », c’est le moins qu’on puisse dire. Sûrement parce que le Pakistan est un « allié » des pays Occidentaux…
Notre monde est en manque de saints. Combien ne voyons-nous pas des chrétiens qui se plaignent sur le fait qu’il n’y a plus de saints, d’exemples pour la foi ou de compor- tements exceptionnels. Et bien si ! Voici Asia Bibi, qui endure tous les tourments pour sa foi, sans jamais la renier. Voici, aussi, Meriam Ibrahim, cette jeune chrétienne, enceinte et mère d’enfants en bas-âge, condamnée à mort au Soudan pour une pseudo-conversion au christianisme, et qui n’a jamais, elle aussi, renié sa foi en Christ, malgré les tourments que lui ont fait subir ses ignobles geôliers.
Les saintes sont donc sous nos yeux. Sachons les reconnaître comme telles.
15 lundi Sep 2014
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Bernard Antony, chrétiens, chrétienté-solidarité, Hoch, Irak, manifestation, noun, persécutions, solidarité, Syrie, vivien, Vivien Hoch
« Chut, on tue » a bercé tout notre été de chrétien un tant soit peu touché par la solidarité et la charité due aux chrétiens persécutés. L’expression était couplée à la lettre arabe « ن », le « Noun », qui symbolisait cette lettre peinte par les islamistes sur les murs des maisons chrétiennes à Mossoul (N pour « Nazaréen »), pour les repérer et exiger d’eux qu’il se soumettent (dhimmitude), qu’il s’exilent, ou qu’ils tendent leur gorge aux bouchers Hallal de ces fous d’Allah. Ce qui rappelle évidemment les heures les plus sombres de notre histoire, mais les médias n’ont pas fait grand cas du massacre des chrétiens. Ce ne sont que des chrétiens, après tout, et il ne faut pas stigmatiser l’islam. « Chut on tue », donc.
On a toutefois assisté à un formidable élan de solidarité en France : de nombreux collectifs se sont mobilisés, collectant des fonds, organisant des manifestations, réinformant sur le génocide en cours. D’un seul coup, la cause des chrétiens d’Orient est devenue « fréquentable », charitable, et son odeur « extrémiste » s’est évaporée. On a vu des députés, des sénateurs, des élus locaux s’en rapprocher, certes pour tenter se l’approprier ; mais, au moins, le mot « persécution » a pu sortir de leur bouche. En cela, c’est une victoire.
Petite victoire toutefois. Car on a aussi eu le droit à une volée d’imbécillité crasse, notamment de la part des catholiques. J’en entends un qui affirme « avoir du mal à condamner les Français qui partent faire le jihad en Irak » puisque « les chrétiens envoyaient bien des combattants au Liban dans les années 80 » – il faisait évidemment référence aux actions de Chrétienté-Solidarité. Mais, dans ce cas, comparaison n’est absolument pas raison. Il n’y a même pas de comparaison possible. Un djihadiste part faire la guerre pour reprendre un territoire et en massacrer les infidèles (c’est-à-dire tous les non-musulmans). Le chrétien qui partait au Liban dans les années 80 ne venait pas conquérir et massacrer, mais bien plutôt défendre et aider les populations chrétiennes. Est-il encore besoin de le rappeler ? Qu’est-ce qui se cache derrière ce discours ? La volonté de comparer les islamistes sanguinaires avec les chrétiens, et de mettre sur le même plan toutes les religions.
Il en est de même pour ces « laïcards» qui affirment qu’il ne faut pas aller secourir les chrétiens massacrés en Irak, puisque cela « contreviendrait au principe de laïcité (sic) » (entendu sur France Inter…). Ou de ceux qui refusent d’accueillir les chrétiens persécutés en France, pas plus que d’autres types d’immigrés. La question de l’accueil des chrétiens Irakiens en Europe, et plus particulièrement en France. Elle divise beaucoup, y compris au sein de la rédaction. Évidemment, comme l’annonçaient son Éminence le cardinal Barbarin lors de son voyage au Kurdistan, il faut que les chrétiens restent et continue à vivre chez eux, dans leur région. Discours repris par le Front National par exemple. Mais, ces chrétiens, sont-ils encore en capacité de simplement survivre chez eux ? Va-t-on leur imposer le « vivre-ensemble » avec les jihadistes ? Ce furent les réserves intelligentes de Bernard Antony et de Chrétienté-Solidarité.
Car c’est un génocide des chrétiens qui se déroule sous nos yeux, comme il y en a eu tant d’autres auparavant, souvent par les mêmes. Mais la situation a radicalement changé. Pourquoi ? Parce que les pays occidentaux – nous – sont devenus mous et lamentables, noyés dans la haine de soi et dans l’amour irrationnel de tout ce qui est étranger, aux prises avec une idéologie nihiliste d’État et la frivolité du divertissement de masse ; en bref : ils sont devenus incapables de se défendre idéologiquement face à la vision du monde perverse et violente que peut porter l’islam radical. Ainsi, les massacres des chrétiens d’Orient seront-ils les nôtres dans peu de temps, puisque nous n’avons plus les armes intellectuelles pour refuser, par exemple l’immigration de masse, ou le communautarisme. Le « chut » s’adresse tout autant à l’autre qu’à nous-mêmes, qui sommes muets face à nous-mêmes.
France, terre d’accueil, partie des « droits de l’homme », symbole des valeurs humanistes et, plus que tout, fille ainée de l’Église : vient au secours de tes frères, et, en secourant tes frères, vient au secours de toi-même.
Vivien Hoch
11 jeudi Sep 2014
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inArticle de Vivien Hoch sur BVoltaire
Après la relaxe des Femen, me revient en mémoire la forte citation de Michel Audiard : « La justice c’est comme la Vierge Marie : si elle ne se manifeste pas de temps en temps, le doute s’installe ».
J’étais là, le jour où ces harpies ont fait irruption, vociférantes et agressives, dans Notre-Dame. J’étais là, également, lorsqu’il a fallu les « prier » cordialement de sortir avec les dizaines de journalistes qui les suivaient à la culotte. Là, également, quand il a fallu soutenir mes amis surveillants qui avaient été mis en examen pour « violence en réunion », et même pour « attouchement sexuel » (sic), alors qu’ils ont simplement fait leur boulot.
La cathédrale Notre-Dame avait porté plainte pour des dégradations, ce que ses avocats n’ont pas réussi à prouver. Mais ce n’est pas seulement pour une dégradation de cloche (si superbes soient-elles !) qu’il faut attaquer les Femen : c’est pour leur dégradation profonde de tout ce qui est beau (églises), de ce qui est vivant (apologie de l’IVG), de ce qui est femme (contribuent-elles positivement à l’image de la femme ?), de ce qui est français (Notre-Dame, symbole de la France qui réussit) et de ce qui est sacré (la foi). Ce qu’elles ont fait à Notre-Dame de Paris, c’est un véritable attentat symbolique envers la France et l’Église, mêlé à un déversement public du racisme le plus rance, d’injures antichrétiennes et de violences en réunion méthodiquement organisées.
Pourquoi sont-elles ainsi surprotégées ? Tout simplement parce qu’elles représentent la quintessence du « progrès » ; elles représentent l’écume de tout ce que cette société a d’haineux ; elles sont l’incarnation, en chair, en os et seins nus, de la nouvelle religion de Peillon, Taubira et de Vallaud-Belkacem : la religion de la République décadente et « genrée ».
Avant de perdre définitivement tout espoir, attendez toutefois le procès de l’AGRIF, représentée par Maître Jérôme Triomphe, qui a porté plainte pour injures publiques envers un groupe de personne en raison de son appartenance à une religion déterminée, qui relève de la loi antiraciste, et qui promet un procès autrement plus coriace que celui qu’elles viennent de gagner.
10 dimanche Août 2014
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in19 jeudi Juin 2014
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09 lundi Juin 2014
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01 dimanche Juin 2014
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#SaveMeriam, André Chénier, chrétienté, chrétienté-solidarité, Hoch, Meriam, Pasteur Saïd, Save Meriam, Soudan, vivien, Vivien Hoch
15 jeudi Mai 2014
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France renaissance, libéralisme, Philippe Fabry, Rome, socialisme, Vivien Hoch
Recension, sur France-Renaissance
Par Philippe Fabry (éditions Jean-Cyrille Godefroy, 2014)
De Polybe (comment Rome s’est-elle si vite rendue maitresse de l’univers ?) à Edward Gibbon (comment Rome a-t-elle décliné ?), l’histoire de la civilisation romaine a toujours été l’objet des interrogations, tant des historiens que des philosophes politiques. D’emblée, la chute de l’Empire Romain est une question, mais celle de sa « conquête du monde » en si peu de temps, en est une autre. Mais les deux axes historiques de Rome, l’ascension et la chute, peuvent se retrouver sur un point : celui de l’organisation politique et économique. À la fois historien, économiste, sociologue et philosophe de l’histoire des idées, Philippe Fabry offre une version approfondie et moderne de la victoire et de la défaite de Rome dans l’histoire. Il choisit d’expliquer la chose par les facteurs d’organisation sociale et économique de l’Empire. Tout comme sa référence explicite, le Montesquieu des Considérations sur les causes de la grandeur des romains et de leur décadence, la décadence de Rome s’explique par la perte de la liberté et, corrélativement, son ascension s’explique par un système qui préservait les libertés individuelles – « Rome est née comme une puissance libérale (…) elle s’est ensuite transformée en puissance socialiste qui a fini par imploser, par s’effondrer sous son propre poids » (p. 17).
Inquiétant, et si actuel… N’est-ce pas là le destin tragique qui pèse sur les grands empires ? Le fait qu’ils dérivent peu à peu vers le socialisme, et donc vers leur propre déchéance, semble être une constante de l’histoire…
Philippe Fabry tente évidemment d’éviter l’anachronisme, et s’explique sur l’utilisation des termes disputés aujourd’hui de « socialisme » et de « libéralisme ». En se fondant sur les définitions de « socialisme » et de « libéralisme » données par Hayek, il montre qu’il est possible d’appliquer ces définitions larges à leurs formes d’expression dans l’histoire ; et il est évident, selon lui, que « des éléments de définition pertinents se trouvent dans les deux situations évoquées [« Rome libérale » et « Rome socialiste »] » (p. 14). Les faits romains dont nous avons connaissance peuvent se prêter à une étude d’histoire et de socio-économie comparée. Si donc le socialisme part du principe que l’organisation collective prime sur l’individu, et que le libéralisme est le primat donné à l’individu sur le collectif, charge à l’auteur d’en déceler les éléments présents dans l’épopée romaine.
Le règne du droit, juris, dont est issu en grande partie la structure juridique de la civilisation occidentale, provient de l’organisation de Rome, sous la République, période que Philippe Fabry décrit comme « lutte contre l’arbitraire et instauration d’un état de droit ». Ce « libéralisme romain » est en effet né de la volonté de garantir les droits du peuple face aux tyrans : « Le libéralisme romain c’est d’abord, historiquement, le souci d’éviter à tout jamais la tyrannie » (p. 19). On y trouvait les: « La citoyenneté romaine conférait à son porteur un ensemble de droits politiques, civils et militaires parmi lesquels :
et, relève justement Philippe Fabry, cette mesure qui garantie la libertas du peuple face aux dérives des gouvernants :
« le jus provocationis, par lequel tout citoyen pouvait faire appel au tribun pour se protéger d’une décision d’un magistrat qu’il estimait arbitraire, et auquel le magistrat plébéien pouvait s’opposer par intercessio. » (p. 24)
Bref, c’était le règne du droit, qui garantissait la libertas du peuple face aux arbitraires des magistrats. Ce droit était lié à la citoyenneté romaine, ce qui la rendait très demandée et très précieuse. Quelque chose que l’on défend, et quelque chose qui stimule. Et qui stimule, notamment, l’économie. Selon l’auteur, c’est ce règne du droit qui permit le succès des entreprises romaines. « Le droit est une technologie sociale et politique. Comme toute autre technologie, il permet des gains de productivité » (p. 29). Succès économique, donc, mais qui dut perverti de l’intérieur.
En suivant pas à pas les mutations socio-économiques de Rome, Philippe Fabry tente de démontrer que « la chute de l’Empire romain est la conséquence de l’impasse dans laquelle le socialisme impérial avait conduit le monde antique » (p. 127).
La principale cause de la chute de Rome c’est l’émergence progressive de ce que nous appelons aujourd’hui le « capitalisme de connivence », autrement dit, l’utilisation de la puissance publique pour enrichir une classe déterminée de gouvernants. Ce qui se décline, dans l’Empire Romain, comme une utilisation abusive de la puissance militaire :
« La puissance et l’argent de l’état sont employés pour s’emparer de terres et nourrir le marché des esclaves, lesquels sont principalement acquis, à très bas prix, par les grandes fortunes romaines. En résumé, la classe riche acquiert un capital (terres et esclaves) avec l’aide de l’État et bénéficie ensuite seule des fruits de son exploitation » (p. 45)
Les premières guerres furent menées à petite échelle, et les gains limités. Mais avec l’expansion conquérante de Rome, la transformation de la société s’est opérée. Un afflux important de terres et d’esclaves enrichit les sénateurs et les généraux romains, qui prirent une part de plus en plus importante dans la maitrise du gouvernement, y compris celui des citoyens.
Les institutions se retournèrent alors contre la libertas romaine, notamment à partir du règne d’Auguste, lorsque furent mêlés les pouvoirs du tribunat (qui protégait les droits) et ceux du consulat (pouvoir politique). Le contrôle du Sénat sur les dépenses publiques disparaît, et Auguste disposait de tous les droits sur le trésor public (p. 63).
Jusqu’au dominat, et ce que Philippe Fabry appelle la « soviétisation de l’Empire romain », ce ne fut qu’une succession de concentration de tous les pouvoirs, jusqu’à une immixtion dans toutes les sphères de l’existence des citoyens : religion, art, économie, politique. « Le résultat de cette reprise en main totalitarisante fut, un siècle et demi après, l’effondrement total du système romain » (p. 103)
Un plus grand pas encore, qui sera franchit dans la dernière partie de l’ouvrage, c’est celui qui consiste à s’élever au point de vue méta-historique. Le parallèle était évidemment à faire avec nos sociétés contemporaines en crise, notamment au plan socio-économique, et Philippe Fabry n’a pas hésité, en posant clairement la question pertinente : « un grand pays libéral est-il mécaniquement destiné à sombrer dans le socialisme ? » (p. 137). La logique est implacable, surtout après avoir parcouru cette relecture de l’histoire romaine. S’il est vrai qu’un pays libéral est plus dynamique quz tout autre modèle, il accède rapidement à une position supérieure. Cette position dominante provoque alors sa chute : ses dirigeants ne résistant pas à la tentation de profiter de cette position pour s’enrichir, eux, et leurs amis (p. 138). La trajectoire historique des américains, note l’auteur, est extrêmement proche, sous tous les plans, de celle qui est décrite pour les romains… Philippe Fabry propose en appendice un stupéfiant parallèle entre l’histoire romaine et l’histoire américaine. L’Amérique entendra-t-elle la leçon de Rome ?
Libéralisme et socialisme, deux constantes historique de l’organisation des sociétés humaines, et, en deux mots, qui a provoquées deux Rome, l’une flamboyante et respectueuse des droits du peuple, l’autre « étatiste », dirigiste, conquérante à outrance et provoquant une politique en pleine connivence avec la classe dirigeante. On suit avec intérêt les méandres de l’histoire romaine, de la République au dominat, en passant par les mutations provoquées par la grande guerre civile et les invasions barbares.
On comprend, surtout, à travers cette épopée historique qui finit tragiquement, que « la seule cause déterminante, celle qui change tout, c’est la présence ou l’absence de la liberté comme fondement de l’ordre social » (p. 136). Une vraie leçon de l’histoire.
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Disponible sur: les 4verites diffusion.