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Daniel, Daniel Hamiche, Hamiche, Hoch, radio courtoisie, vivien, Vivien Hoch
21 lundi Oct 2013
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16 mercredi Oct 2013
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Hoch, Nouvel Arbitre, Peillon, vidéo, Vincent, vivien, Vivien Hoch
L’article sur Nouvel Arbitre
14 lundi Oct 2013
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02 lundi Sep 2013
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Les français ne sont pas satisfaits de la qualité de l’éducation ? Comment cela se peut-il, alors que la République a fait de l’éducation nationale une véritable institution porteuse de toute la rigueur que requiert la poursuite du Vrai, du Beau et du Bien ? Comment personne ne peut voir la rigueur, la morale, la droiture, la pudeur et la vertu que l’école républicaine inculque aux enfants ?
Comment peuvent-ils oublier tous les efforts que la République a fait depuis des décennies pour « ouvrir » les enfants à l’art débilisant de la rue, au changement de sexe et aux cours d’enfilage de capote, pour apprendre la tolérance envers l’autre, mais surtout pas envers ses ancêtres, pour « laisser le choix » aux enfants, et leur donner toujours raison, pour saboter du même coup l’autorité du professeur, pour niveler par le bas toute une clase en la « mixant » au possible, afin que les éléments « pertubateurs » puissent pourrir tranquillement la vie des autres, et enfin pour faire de l’école un sanctuaire « laïc », c’est-à-dire une église républicaine où l’on pratique le culte du sexe, de la différence et du relativisme ?
Bonne rentrée !
27 mardi Août 2013
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Ne comprenez-vous pas pourquoi Vincent Peillon dit que les « devoirs, c’est à l’école » ? Il s’agit de couper tous les ponts qui relient encore l’école républicaine aux parents, dont les devoirs à la maison, qui permettaient aux parents de suivre et de contrôler l’enseignement que la République fournit à leurs enfants. Ces derniers doivent être scolarisés au plus tôt, pour qu’ils offrent moins de résistance au contenu idéologique de l’éducation républicaine. Conformément au vieux rêve socialiste, qui remonte au moins à Platon, les enfants appartiennent à l’État plutôt qu’à leurs parents, leurs familles ou leurs traditions. C’est à la collectivité d’assurer une éducation unifiée, univoque et générale ; une idée qui est à la base de tous les totalitarismes et qui tend à faire de la République une nouvelle religion, qui entre en concurence dialectique avec les familles, les traditions et l’Église. D’où le bouclage du circuit idéologique peillonien avec la « charte laïque » et la « morale laïque », qui se sert de l’islamisation pour s’attaquer surtout aux catholiques : l’enfant, dit Vincent Peillon, ne pourra pas contester ou manquer de cours pour des opinions religieuses ; c’est dire la jouissance avec laquelle il obligera les bons enfants catholiques à participer à ses cours de slam, de « diversitude », d’éducation sexuelle, d’égalitarisme homme/femme et de théorie du genre, qui remplacent, peu à peu et avec entrain, l’enseignement classique de l’histoire, de la grammaire et des mathématiques.
Ce dispositif bien pensé permettra de faire de l’enfant une tabula rasa, une masse informe et vide, déliée de toute identité, familliale, religieuse, sexuelle, afin de créer les bases idéologiques pour que l’école républicaine puisse enfin produire le nouvel homme socialiste, à l’aube du grand soir de la société véritablement communiste.
Vivien Hoch
28 mardi Mai 2013
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Hoch, IFP, Samuel Lafont, Simon Cossiez, vivien, Vivien Hoch
Retrouvez mon entretien à la soirée annuelle de l’IFP, pour le prix de l’analyse politique 2013
08 vendredi Mar 2013
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apologie, curie, problèmes de couple, religieuses, soutane, vivien
Chronique de Vivien Hoch au libre journal de Daniel Hamiche, sur radio courtoisie, le 7 mars 2013
Voilà ce que je lis dans un journal de terroristes intellectuels et vendeurs de pots de yaourt – Le monde. Cette apologie anticléricale complètement absconte et débile, illustre par excellente le sentiment de Toute puissance de la parole bobo.
Nous voudrions d’un pape qui soit à notre image. Nous voudrions d’un pape à la portée de tous. Un pape si possible moins ancré dans le passé. Un pape assez ouvert pour discuter avec nous, par messagerie instantanée. Un pape pour régler tous nos problèmes de couple. Un pape trendy, qui laisserait un peu la théologie de côté. Un pape qui transforme les églises en espaces de prière et les confessionnaux en espaces détente.
Un pape à la croix pectorale de rappeur américain. Un pape qui rabat sa soutane au-dessus du genou quand il va à la plage. Un pape qui se la coule douce. Un pape de tolérance, un pape de résistance. Un pape que tu peux appeler quand tu te fais emmerder ou si t’as pas le moral. Un pape jeune et fort. Un pape grand et beau.
De fait, il n’y a pas que le trône de Saint-Pierre qui soit vacant. Il y a également une vacance bien plus grave, celle des esprits, de la morale et de la dignité, et vu comment c’est parti, celle-ci risque de durer au moins jusqu’à la Seconde Parousie du Christ..
Un monde médiatique profondément inculte des questions religieuses, mais pas seulement, qui aimerait nous dicter ce que le prochain Pape doit faire et ne pas faire. Qui il doit être et qui il ne doit pas être. De quelle couleur il doit être et de quelle couleur il ne doit pas être. Comment il devrait porter sa mitre – et surtout pas sa tiare !
De nombreuses émissions sont programmées casser l’Eglise, et tout est mobilisé à cette fin : la pédophilie, le Vatileaks, l’état de la Curie, les lobby gay, etc. Les déclarations de tous les groupes de pression, même les moins crédibles, sont accueillis et relayés avec complaisance pour inviter l’Eglise à s’aligner sur l’esprit du temps en acceptant « la modernité », comprenez le mariage des prêtres, l’ordination des femmes, et – bien sûr – les avancées de la société sur le mariage et le couple (y compris de même sexe), l’avortement et l’euthanasie.
On entend çà et là, y compris chez les « catholiques », des prophéties de comptoir et de leçons post-modernes sur « le pape qui fera enfin sortir l’Église du Moyen-âge », feignant s’intéresser à l’ecclésiologie et au Salut des âmes.
Au moins, l’immonde est clair, en affirmant que l’Eglise n’est plus qu’un hochet pour les bobos tout-puissants.
Je continue :
« Je veux pouvoir casser du pape. Comment existerais-je si je ne puis contester le monde ancien, m’affirmer sans avoir à détruire des siècles et des siècles d’histoire ? »
Ici se dévoile toute la perversité de la dialectique à l’oeuvre dans l’ultra-gauchisme qui nous dirige : le progrès, pour eux, ne consiste qu’à annuler le moment précédent, à savoir la morale traditionnelle, chrétienne.
Déconstruire pour construire, détruire pour progresser. Vous ne comprenez pas ? Il n’y a rien à comprendre. La contradiction est le principe de la dialectique du progrès socialiste. N’en déplaise à Aristote.
Alors, à cette dame qui veut « un pape jeune et fort. Un pape grand et beau. »
Sachez, madame, ou mademoiselle, ou je ne sais quoi d’autre, vous qui réclamez un Pape grand et beau, sachez que le Pape est nécessairement grand et beau. D’une nécessité ontologique et théologique qui vous échappe peut-être, mais qui reste plus réelle que votre petite réalité individualiste de bobo. Peut-être ni de la grandeur, ni de la beauté de vos immondices contemporains, mais d’une beauté et d’une grandeur transcendantale.
Je suis frappé par le contraste entre les images en provenance du Vatican, avec ses gardes Suisses, sa magnifique Basilique, ses cardinaux, sa liturgie parfaite, etc. et de l’autre côté la fange idéologique et bassement ironique dans laquelle se vautrent nos médias et politiques.
Reste que, comme le dit saint Thomas d’Aquin, le beau se rapporte à la faculté cognitive, régie par le principe de non-contradiction. Mince alors. Il faut donc avoir une faculté cognitive. La transcendance, ce mot vous est peut-être inconnu, mais il existe bel et bien, et il existera encore tant qu’il y aura des chrétiens en ce bas monde. Les chrétiens sont les fonctionnaires de la transcendance !
Les chrétiens ne sont certainement pas de ce monde, leur Pape non plus. Non pas qu’ils soient en retard, mais plutôt qu’ils sont en avance. En avance d’un monde. Tout l’esprit du malin se démène contre l’Eglise, et uniquement contre l’Eglise, parce qu’il sait que le monde qui vient est en approche.
Alors, ayons confiance. Comme le disait Léon XIII, dans l’Encyclique Satis Cognitus : « »les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle ». Voici la portée de cette divine parole : l’Eglise, appuyée sur Pierre, quelle que soit la violence, quelle que soit l’habileté que déploient ses ennemis visibles et invisibles, ne pourra jamais succomber ni défaillir en quoi que ce soit. »
04 lundi Fév 2013
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Ceru, ferdinand buisson, l education nationale, laïcité, ministre de l education, ministre de l education nationale, religion, religion laïque, socialisme, Vincent Peillon, vivien, Vivien Hoch
Sur Kernews
Les auditeurs de Kernews ont été nombreux à réagir en écoutant l’entretien avec Vivien Hoch diffusé le 8 janvier dernier. En effet, le CERU (Centre d’études et de recherches universitaire) a fait paraître des travaux passionnants sur Vincent Peillon. À partir de deux ouvrages publiés récemment par ce dernier («Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson», Le Seuil, 2010 et «La Révolution française n’est pas terminée», Le Seuil, 2008), l’auteur de cette étude, Vivien Hoch, chercheur en philosophie, analyse les fondements sur lesquels se base le ministre de l’Education nationale pour construire et concrétiser sa vision de la laïcité et de l’école républicaine. Il ressort de cette analyse que pour Vincent Peillon, l’école doit être capable de concurrencer les religions et les traditions. Selon le ministre, qui s’inscrit dans la lignée de Ferdinand Buisson, la laïcité est «un principe de tolérance certes, mais plus encore de philosophie positive, c’est aussi une religion». Paradoxalement, la laïcité devient même «la religion de toutes les religions, de toutes les confessions, la religion universelle». Le projet consiste alors «à forger une religion qui soit non seulement plus religieuse que le catholicisme dominant, mais qui ait davantage de force et de séduction, de persuasion que lui». Pour parvenir à imposer cette nouvelle approche, l’école doit jouer un rôle stratégique et politique. Cette étude révèle également que selon Vincent Peillon, République et socialisme sont fondamentalement synonymes. Pour lui, l’histoire débute avec la Révolution française et converge, selon le fameux sens de l’histoire, vers sa propre construction idéologique de la réalité : tant que celle-ci résiste à l’idée socialiste, la révolution reste «inachevée». Lien vers le site du CERU
Kernews vous propose la lecture audio sur deux lecteurs (HTML 5 et Flash) afin d’assurer une compatibilité sur tous les navigateurs, smartphones et tablettes.
Extraits de l’entretien
Kernews : Votre étude démontre que le concept de laïcité est poussé à un tel niveau par Vincent Peillon, qu’il l’érige en véritable religion, avec ses excès, ses dogmes et ses interdits…
Vivien Hoch : Quand on a lu toute l’œuvre de Vincent Peillon, on n’est pas du tout étonné par ses propos, car c’est un vrai idéologue. C’est quelqu’un qui a une logique de pensée très profonde et l’on comprend tout à fait pourquoi il s’oppose autant aux catholiques et à l’enseignement privé. Nous nous sommes basés sur ses écrits et il a des citations assez inquiétantes pour quelqu’un qui peut être catholique, ou d’une autre religion, car il développe l’idée de la République comme une religion qui s’oppose aux religions traditionnelles. Par exemple, la République est égale au socialisme et la République doit être plus prégnante et plus intéressante que les religions traditionnelles. La République doit même remplacer les religions traditionnelles. On comprend donc pourquoi les enfants doivent être scolarisés le plus tôt possible ! Il se situe dans la lignée d’un État quasiment totalitaire qui voudrait prendre en main l’intégralité de l’éducation des jeunes Français.
La République est un mode d’organisation au sein duquel les religions trouvent chacune leur espace, tout en restant dans la sphère privée. Or, votre étude démontre que la République doit s’immiscer dans la sphère privée et même prendre la place des religions…
C’est exact et elle va y entrer par l’éducation. La religion laïque est à ses yeux une religion de substitution. C’est quelqu’un qui est rempli de convictions. Il a un vrai projet pour la société, un projet qui porte en lui des germes de totalitarisme. Par exemple, il affirme que République et socialisme sont inséparables, c’est très dangereux pour les opinions divergentes. Son image lisse cache un véritable monstre idéologue.
Ne revient-il pas finalement aux fondamentaux de la construction de notre échiquier politique, c’est-à-dire celui issu du clivage de la Révolution française ?
La Révolution française n’est toujours pas achevée pour Vincent Peillon. Son idéal progressiste est justement d’achever cette révolution. Cette dichotomie vient plutôt du XIXème siècle, il s’oppose encore au libéralisme tel qu’il était au XIXème siècle.
Peut-on parler de haine à l’égard des religions et des traditions ?
Je ne pense pas que l’on puisse parler de haine, ni même de cathophobie parce que, dans son idée, la République socialiste se situe dans la poursuite des valeurs chrétiennes. Le christianisme doit devenir une République socialiste. Le christianisme n’est qu’un moment de l’histoire qui doit parvenir nécessairement à la République socialiste. Donc, les religions ne vont pas tarder à disparaître. C’est peut-être finalement pire que de la haine… La haine reconnaît son adversaire, même méchamment, alors qu’il est dans une conviction que l’histoire va aller nécessairement vers ses propres idées : les catholiques ne sont plus qu’un moment de l’histoire et ils sont donc destinés à disparaître.
Vous faites référence à une lettre adressée aux recteurs, dans laquelle il leur demande de «s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités…»
C’est très inquiétant ! Le but de Vincent Peillon, qui ne s’en cache pas dans ses livres, c’est que l’enseignement catholique soit totalement contrôlé par l’État. La République socialiste est aussi une religion, il faut bien comprendre cela : elle a donc aussi ses tables de la loi, ses prophètes, ses prêtres et ses dogmes qui doivent être enseignés dans tout le système éducatif, y compris dans le privé. Lorsque Najat Belkacem est allée enseigner le mariage homosexuel dans les écoles, cela n’a posé aucun problème à Vincent Peillon, puisque les écoles sont les lieux où l’on doit créer les futurs électeurs socialistes… Donc, on les formate à la pensée unique, républicaine et socialiste. Cette lettre aux recteurs de Vincent Peillon est très inquiétante, car elle porte un germe de totalitarisme.
Dans ce travail de sémantique, il y a aussi la diabolisation, puisque Vincent Peillon accuse tous ceux qui ne seraient pas sur sa ligne d’être proches des forces contre-révolutionnaires, réactionnaires et rétrogrades. Ce sont des termes très durs…
Celui qui s’oppose à l’histoire inéluctable, celle qui avance vers la République socialiste, est impur, il est rétrograde… Ce sont les mots mêmes de Vincent Peillon. Lorsque l’histoire avance à grands pas, Vincent Peillon est aux commandes et tous ceux qui s’opposent à cette avancée sont impurs. Nous sommes quasiment dans une chasse aux sorcières ! Tout cela est de l’ordre de l’Inquisition, avec une nouvelle religion qui a ses dogmes et sa propre histoire…
29 mardi Jan 2013
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apposition, constructi, religion 2, saint thomas d aquin, thomas d aquin, Thomas d'Aquin, vivien, Vivien Hoch
Thomas d’Aquin se propose « de suivre par la voie de la raison ce que la raison humaine peut découvrir [de Dieu] »[1] : un effort inductif qui consiste à partir de ce qu’il-y a déjà-là (soi-même et le monde) pour remonter à ce qui n’est pas encore à notre portée (Béatitude céleste, Dieu,…). Le but d’une lecture contemporaine de Thomas d’Aquin est de renouer avec son effort intellectuel afin pour retourner au lieu originaire de son inspiration, au lieu même où saint Thomas questionne directement la consistance du monde en la rapportant à Dieu. Là où saint Thomas «questionne » la réalité, il la « lit » aussi dans un sens herméneutique par l’interprétation de son propre vécu d’homme – et d’homme chrétien, sans que le « et » soit exclusif.
Relire ce vécu thomasien à travers ses textes, comme l’apposition d’une nouvelle couche de signification de lui à nous et de nous à lui, c’est déjà faire une alliance entre les temps entre ce qui est commun au Thomas médiéval et au Thomas qui questionne la contemporanéité. Il ne suffit donc pas de simplement déployer un donné dans sa pure objectivité pour exposer sa vérité, tels que le font les théologiens ou les philosophes de la religion[2] ? L’unique réquisit d’une « pratique phénoménologique »[3] de la philosophie médiévale est celle du retour à l’expérience ; Max Scheler en a donné une indication : « La méthode descriptive consiste à ramener n’importe quel système métaphysique et religieux à leurs contenus d’expérience originels, c’est-à-dire à ré intuitionner pour ainsi dire son sens originel en le reconstruisant et, par le fait même, à le rendre à nouveau vivant dans toute sa force intuitive »[4].
Ces « contenus d’expérience originels » signifient ce « lieu originaire » qui inspire les constructions intellectuelles. Saint Thomas d’Aquin n’en affirme pas moins lorsqu’il dit que « la vie contemplative meut et dirige la vie active »[5]. Sa vie contemplative, comme expérience originelle de la charité, qui est la perfection de la vie chrétienne[6], instruit et nourrit donc sa vie active, qui consiste dans l’enseignement et la prédication[7]. Il ne faut pas voir ici une volonté de confondre mystique et spéculations théologico-philosophiques dans notre champ d’étude, mais de re-visiter ce mouvement qui passe de l’un à l’autre qui a été immortalisé par le Docteur Angélique :
« Sicut enim majus est illuminare quam lucere solum. Mauis est contemplata aliis tradere quam solum contemplari – Il est plus beau d’éclairer que de briller seulement ; de même il est plus beau de transmettre aux autres ce que l’on a contemplé que de contempler seulement »[8].
Transmettre ce que lon a vécu, voilà une mission phénoménologique et existentiale. La vérité – théorique et pratique, n’est plus seulement adaequatio intellectus rei -adéquation entre l’intellect et la chose (Thomas d’Aquin), mais également adaequatio mentis et vitae –adéquation entre l’esprit et la vie (Maurice Blondel[9]), selon cette alliance théorie/pratique si étrangère à notre contemporanéité, que Dominique Dubarle ressaissit chez Thomas d’Aquin à partir de Hegel en utilisant le concept d’ « anthropologie spéculative »[10].
[1] Thomas d’Aquin, Contra Gentiles, I, IX
[2] Emmanuel Falque, Dieu, la chair et l’autre, PUF, Épiméthée, Paris, 2008, p. 30
[3] Emmanuel Falque dans Dieu, la chair, et l’autre, p. 27
[4] Max Scheler, (GW. t. V), cité et traduit par J. Greisch, Le buisson ardent et les lumières de la raison, t. II, p.367 ; que nous reprenons nous même d’Emmanuel Falque, Dieu, la chair, et l’autre, p. 27, dans l’optique qui est plus proche de la notre
[5] Thomas d’Aquin, ST, IIa IIae, qu. 182, art. 4, resp.
[6] Thomas d’Aquin, ST, IIa IIae, qu. 184, art. 2 : « Peut-on être parfait en cette vie ? », début du respondeo : « La perfection de la vie chrétienne réside dans la charité »
[7] Thomas d’Aquin, ST, IIa IIae, qu. 181, art. 3, respondeo
[8] Thomas d’Aquin, ST. IIa, IIae, qu. 188, art. 6, resp.
[9] Maurice Blondel, « Le point de départ de la recherche philosophique », dans Œuvres complètes, t. II : 1888-1913. La philosophie de l’action et la crise modreniste, Paris, PUF, 1997, p. 556. Via Emmanuel Tourpe, Donation et consentement, Lessius, 2000, p. 170
[10] Domnique Dubarle, L’ontologie de Thomas d’Aquin, Paris, Cerf, 1996, p. 39