Vivien Hoch : Le désastreux bilan du rapport de « l’observatoire de la christianophobie »
18 mercredi Mar 2015
18 mercredi Mar 2015
11 mercredi Mar 2015
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bouc-emissaire, logique, religion, René Girard, sacrifice, Vivien Hoch
Édito dans Christianophobie Hebdo (version web et papier)
Face au spectacle désolant et dramatique que nous donne à observer l’islamisme en France, au Danemark, en Syrie, en Irak, en Libye, au Nigéria et dans de si nombreux pays, Barack Hussein Obama a cru malin d’affirmer, lors du traditionnel “petit-déjeuner de prière”, que les chrétiens n’avaient pas grand-chose à envier aux islamistes, “étant donné les croisades, l’Inquisition, etc.”. De vrais propos de comptoir… Félicitations, Barack !
Je passe sur le scandale, tout à fait justifié, qu’ont provoqué ces paroles aux USA. Cependant, je relève avec intérêt ce lieu commun débile qui voudrait mettre toutes les religions sur un pied d’égalité, en avancant le fait qu’elles sont toutes violentes. Ce poncif est exactement l’inverse de ce que la recherche sociologique, anthropologique et philosophique peut mettre en avant aujourd’hui.
Fort de sa longue confrontation avec les mythes, les peuples et les textes sacrés, René Girard nous a dévoilé au moins une chose : la religion ne produit pas la violence, mais, bien au contraire, la canalise et la contient.
Dans ses rapports sociaux, l’humain est, par nature, violent, ce qui fait que toute société est fondamentalement violente. Le système religieux de la culture prend alors en charge cette violence originelle.
C’est la logique du “bouc émissaire” : le bouc est cet animal qui, dans la Bible, est chargé des péchés du groupe et sacrifié en dehors de la ville pour libérer la ville du mal qui la ronge.
Ainsi, au lieu d’être multiforme et diffuse, la violence du groupe est canalisée vers le bouc émissaire et vers un sacrifice qui résoud tous les problèmes.
Notons que le bouc peut facilement être remplacé par toute autre entité : groupe ethnique, caste, idole, mécanisme. Le “bouc émissaire” ultime, paradigmatique et définitif étant, pour les chrétiens, le Christ lui-même.
C’est de là que peut émerger une radicale différence avec l’islam. En islam, qui canalise la violence originelle ? Qui prend sur ses épaules le péché du groupe, pour l’évacuer et lui donner un sens ? Ce n’est pas à moi de répondre, mais bien aux docteurs de l’islam.
Reste que la logique sacrificielle de l’islamisme, on la voit régulièrement dans nos médias, à cette différence près que le bouc émissaire que l’on égorge n’est ni bouc, ni symbole, ni Christ : c’est un homme et, bien souvent, un chrétien !
10 mardi Mar 2015
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Ils étaient quarante militaires de la XIIe légion, Fulminata (la Fulminante), cantonnée à Sébaste en Petite-Arménie, lorsque l’empereur Licinius ordonna à toute l’armée de renouveler son serment de fidélité en sacrifiant aux dieux.
Ces quarante soldats se déclarèrent Chrétiens. Après sept jours de prison, ils furent de nouveau conduits au tribunal. Lysias y siégeait près d’Agricolaûs. L’interrogatoire reprit, astucieux, flatteur, puis brutal ; les confesseurs, frappés au visage à coups de pierre, bénissaient Dieu.
Ils furent condamnés à être attachés nus sur un étang gelé, le 9 mars 320, à Sébaste (Sivas – Turquie), et à mourir de froid, lentement, alors qu’au bord de l’étang des thermes bien chauffés tentaient de les séduire.
Leurs corps, contractés par le froid, se disloquaient sur la glace.Et voici qu’un garde, qui était posté près de l’étang pour donner secours à ceux qui céderaient, eut une vision. Des anges lui apparurent apportant aux Confesseurs des robes magnifiques et trente-neuf couronnes d’or. « Trente-neuf, se disait-il ; ils sont quarante cependant ! »
Or au moment où il pensait ainsi, un malheureux, vaincu par la souffrance, sortait de l’étang et se traînait jusqu’au bain ; mais il n’eut pas la force de se jeter dans l’eau tiède, et aussitôt il expira.
Alors le gardien comprit. La défaillance de l’un, la constance des autres lui expliquèrent sa vision ; son cœur fut bouleversé, la Foi l’envahit, en voyant dans la neige les vaillants à demi-morts déjà, mais sur qui planaient les éternelles récompenses, et, tout près, le cadavre déshonoré du renégat.
Aussitôt il réveille les soldats : « Je suis Chrétien ! » leur crie-t-il. Et, se dépouillant lui-même, il court prendre la place laissée vide.
Au matin, ceux qui étaient encore en vie, furent tués à coups de barres de fer, dont le soldat Vivien. Leurs reliques furent tout de suite l’objet d’un culte très populaire et ils furent loués par des Pères de l’Église, dont saint Grégoire de Nysse, saint Basile, saint Ëphrem, saint Jean Chrysostome.
17 mardi Fév 2015
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Constantinople, Enea Silvio Piccolomini, Islam, islamisation

À lire sur Les Observateurs.CH
Chute de Constantinople, le 29 mai 1453. Héritier de l’Empire romain et traditionnel rempart à l’expansion musulmane en Orient, l’Empire byzantin n’est plus, et laisse l’Europe seule face au monde musulman. Les autorités byzantines ont été abandonnées par les princes européens. La plupart des souverains d’Europe occidentale s’investissaient alors dans d’autres missions que celles d’endiguer le flot ottoman. Les Français et les Anglais étaient trop engagés dans les derniers combats de la guerre de Cent Ans. Charles VII est trop occupé à restaurer la puissance française tandis que Frédéric III de Habsbourg cherche avant tout à obtenir la couronne impériale à Rome.
L’adage scolastique « Omnes determinatio est negatio (toute détermination est négation) » signifie, en termes politiques, que seule une menace militaire extérieure peut unifier des peuples. Enea Silvio Piccolomini, futur pape Pie II, fut un des premier à appeler les nations européennes à l’union sacrée face aux Turcs. Enea Silvio Piccolomini était alors au service de l’empereur Frédéric III de Hasbourg. Dans ses correspondances avec les plus grands esprits de son époque, il ne se contente pas d’analyser la chute de Constantinople et la menace islamique sur l’Europe : il invoque une communauté européenne de valeurs culturelles, qui, seule, pourra s’opposer à l’invasion Turque. Effondrement d’une civilisation, Europe divisée face au danger de l’islam, injonction à l’unité européenne : ses lettres sont d’une pertinence telle qu’il est indispensable de les relire aujourd’hui (en allemand : R. Wolkan, Der Briefwechsel des Eneas Silvuis Piccolomini, Vienne, 1918, trad. du latin Y. Hersant).
Son propos passe par un réveil des consciences européennes ; les exactions de Mehmet, le chef envahisseur, sont dépeintes dans des textes roboratifs :
« Une cité illustre, capitale de l’Orient, pilier de la Grèce, siège de l’Empire et du grand patriarche, s’est effondrée et gît à terre ; les enseignes du Christ sauveur ont été détruites, les lieux qui lui sont consacrés accueillent totues les débauches ; son nom est constamment blasphémé, les reliques des saints sont jetées en pâture aux chiens et aux porcs ; et rien ne tire les chrétiens de leur sommeil ! » (Graz, 25 septembre 1453)
« À quoi bon raconter les massacres perpétrés dans la ville impériale, les vierges prostituées, les éphèbes pris comme l’autre sexe, les religieuses violées, les moines et les femmes indistinctement livrés au stupre ? L’esprit répugne à évoquer ces forfaits inouïs et sans précédent ; si j’en parle, c’est pour nous faire honte, à nous qui pouvons tolérer pareilles horreurs. » (Graz, 25 septembre 1453)
Que de rapprochements possibles avec ce que nous voyons de l’État islamique. Nous restons en effet bien silencieux, nous aussi, face aux vidéos inouïes que les djihadistes deversent sur nos réseaux, à la vue et au sus de tous ; nul ne peut, aujourd’hui, garder le silence ! Exactement ce qui provoque l’ire de notre auteur, en son temps :
« Dans quelques mois, quand la fièvre sera retombée, personne ne pipera mot. Nous passerons cette affaire sous silence, nous nous dresserons de toutes nos forces les uns contre les autres, jusqu’à ce qu’un messager vienne confirmer que le Turc a débarqué en Italie… » (Graz, 25 septembre 1453)
Aussi n’y a-t-il que l’union sacrée des européens pour sauver l’Europe face à la menace :
« Ce que l’empereur peut faire seul est bien peu, si les princes chrétiens ne se mettent d’accord et n’unissent leurs forces pour repousser pour repousser loin de nos frontières ce féroce ennemi (…) j’augure mal de la cause chrétienne si l’élan ennemi ne se brise sur l’entente unanime des chrétiens. (…) Or, à considérer l’indolence de nos princes et les inimités qui séparent nos peuples, je crois entrevoir notre extermination. » (Graz, 25 septembre 1453)
Il faudra attendre le roi de Bohème George Podiébrad, quelque 10 ans après (en 1462), pour invoquer une ambitieuse universitas, ou respublica christiana, afin de faire face à la menace Turque, en proposant d’abord une paix entre les princes, une paix civile sur les territoires européen, puis une croisade contre les Turcs (et en allant même jusqu’à proposer une monnaie unique en circulation pour les soldats européens). Il faut croire que les Bohémiens sont régulièrement à l’avant-garde de la défense de l’héritage européen, comme un collègue l’écrivait sur Riposte laïque.
L’islamisme ne passera pas face à une Europe unie et consciente du danger. Par contre, si les nations européennes se replient sur elles-mêmes, sur leurs petites prérogatives et leurs vies de plaisirs et de jouissances, qui les dévirilisent et les rendent faibles face au danger, alors elles seront exterminées, comme le prévoyait le futur pape Pie II. Les européens doivent reprendre les armes pour déloger les islamistes (comme le demande le président Tchèque : aller bouter les djihadistes au sol), mais sans oublier les armes psychologiques : franchise, courage, franc-parler, ces armes qui sont les seules à même de défendre une civilisation européenne si exceptionnelle, mais si fragile…
Vivien Hoch, lundi 6 février 2015
30 vendredi Jan 2015
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Tour de vis totalitaire et socialiste en France
Dans un document de 17 pages présenté le 22 janvier 2015, intitulé « Grande mobilisation pour l’école : pour les valeurs de la République » sont énumérées les mesures présentées en urgence et dans la précipitation par Najat Vallaud-Belkacem et Manuel Valls pour mobiliser l’école en faveur des « valeurs » de la République. Cette République, attaquée par « des islamistes qui n’ont rien à voir avec l’islam », est en péril : c’est elle qui a nourri, éduqué et blanchi ces mêmes terroristes. La mobilisation est donc de mise. Pour sûr, ce document ne changera absolument rien, mais constitue un des fer de lance du tour de vis totalitaire que va prendre la République socialiste sous l’injonction de Manuel Valls. Car l’école républicaine, disait Vincent Peillon, « est aussi un instrument de l’action politique républicaine et socialiste » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 193).
La laïcité, dit Najat Vallaud-Belkacem, « est au fondement de l’école parce qu’elle distingue le savoir du croire, qu’elle trans- forme l’enfant en élève, permettant de dépasser les spécificités individuelles, les parcours personnels et familiaux, pour créer un “nous“ commun et républicain ». J’insiste sur l’expression « créer un “nous“ commun et républicain. » On retrouve le terme de « créer », expression théologique par excellence, qui ne s’applique, rigoureusement, qu’à Dieu. À moins que la République n’ai remplacé Dieu, évidemment. Le « nous » est « commun » (tautologie idiote), mais surtout « républicain ». C’est exactement ce que j’appelais, en 2012, la « ligne Buisson de la laïcité » (en référence à Ferdinand Buisson (1841-1932), grand acteur de gauche dans l’expropriation des églises) : ligne laïciste dure, extrême, construite en opposition radicale aux religions et à l’histoire de France. « La religion, ici, c’est la République, comme la foi, ici, porte sur la laïcité », écrivait Vincent Peillon(La Révolution Française n’est pas terminée, p. 188).
Le combat contre le racisme. Najat a intégré dans les programmes scolaires, « de manière transversale, les problématiques de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les formes de discriminations, les notions de droits et de devoirs, le principe de laïcité ». Une manière d’arroser les amis (SOS-racisme, MRAP, etc.) et de noyer les enfants sous leur charabia idéologique. L’AGRIF (qui défend l’identité Française et lutte contre le racisme anti-français et anti-chrétien) n’a toujours pas été contactée… Il faut dire que peu de ses équipes sont encartés au Parti socialiste, ce qui semble être une condition sine qua non.
Laïcité et antiracisme, voilà les deux mesures phares de ce document à destination des acteurs de l’éducation nationale (ceux qui vivent en dehors de la Bête, entendez : qui enseignent à la maison, auront le droit « à des contrôles renforcés »). Mais ce n’est pas tout. Il faut, comme pour toute religion, une ritualité et une solennité. Aussi lit-on que « Les rites républicains seront valorisés : le rétablissement de l’autorité des maîtres passe par la compréhension et la célébration des rites et symboles de la République ; les projets d’école et d’établissement comporteront des actions relatives à la formation du citoyen et à la promotion de ces valeurs ».
On trouve également le retour de l’ « ordre moral républicain » (comme le note Michel Janva du Salon Beige, cela fait bien peu Mai 68) : « Un parcours citoyen de l’école élémentaire à la terminale : il s’articulera notamment autour de l’enseignement moral et civique, de l’éducation aux médias et à l’information, de la participation des élèves à la vie sociale de l’établissement et de la Journée défense et citoyenneté ». L’ « enseignement moral et civique », on sait ce qu’il en coûte. Par moral, sous leur plume, entendez évidemment « morale socialiste » : il ne s’agit pas de scruter son âme pour y découvrir les principes naturels et universels de la vie bonne, mais il s’agit d’incarner enfin l’idéologie socialiste dans l’âme des petits Français. Vincent Peillon était beaucoup plus clair : « C’est au socialisme qu’il va revenir d’incarner la révolution religieuse dont l’humanité a besoin. » (La Révolution Française n’est pas terminée, p. 195).
Bref, tout ce qui est présenté dans le document républicain est très flou, inconsistant et impraticable. L’enseignant, pris sous ces injonctions théologiques, ne peut plus que se soumettre à la Bête et à accepter les interventions des ayattholas antiracistes et laïcistes, des « référents laïcité » (corps de métier constitué pour l’occasion) et des « proviseurs vie scolaire », qui seront soigneusement choisis dans les rangs de la gauche. Le flou permet justement la manipulation.
Et si vous n’êtes pas un bon républicain, il vous en coûtera cher : « Les comportements mettant en cause les valeurs de la République traités : ils seront systématiquement signalés au directeur d’école ou au chef d’établissement et seront suivis d’un dialogue éducatif avec les parents et, le cas échéant, d’une sanction disciplinaire ».
Ce qui me permet de conclure avec un autre catéchisme :
« De nombreux martyrs sont morts pour ne pas adorer « la Bête » (cf. Ap 13-14), en refusant même d’en simuler le culte. » (Catéchisme de l’Église catholique, 2113)
– Vivien Hoch, Vincent Peillon, prophète d’une religion laïque, CERU, 2012
– Thibaud Collin, Sur la morale de Monsieur Peillon, Salvator, 2013
02 vendredi Jan 2015
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Édito publié sur Nouvelles de France
Je pense exactement comme les frères du Grand Orient : il faut s’alarmer de la résurgence des extrémismes religieux dans ce pays (1). Nous ne pouvons pas laisser des prosélytes religieux souiller les fondements inébranlables et sacrés du bien commun. Aujourd’hui, une religion, plus que tout autre, en manipulant certaines de ses concurrentes et en « déconstruisant » les autres, s’impose peu à peu comme religion officielle de la République.
Cette religion qui impose à tous sa conception du mariage et de la famille ; on en a connu la violence en 2012 avec la loi qui porte le nom d’une indépendantiste guyanaise (2).
Cette religion qui impose à tous sa conception de la « mort bonne », de la naissance, et qui veut même, aujourd’hui, mettre la main sur le tout dernier carré : en offrant des « enterrements laïcs ». Vous verrez qu’à terme, il se passera exactement la même chose que pour le mariage à l’église : il sera obligatoire de se faire enterrer « laïquement » avant d’être enterré religieusement (3)…
Cette religion qui met en place de grandes célébrations nationales, obligatoires et surfinancées, afin d’idolatrer en commun des « grandes figures » et les « grands moments » de sa propre histoire : la loi Veil, Mai 68, l’abolition de la peine de mort, le mariage des homosexuels, la prise de la Bastille (4)…
Cette religion qui finance grassement des associations dites LGBT, qui vont faire du prosélytisme dans les écoles ; ainsi que le dernier scandale de l’archi-financé kiosque Info Sida, qui distribue massivement des tracts pornographiques et complètement débauchés dans les universités parisiennes (5).
Cette religion qui laisse des femmes à moitié nues avorter, uriner et dégrader des églises, tout en réussissant le tour de force de condamner ces mêmes églises, ou de les terroriser (6) !
Cette religion qui organise d’immenses processions dans les rues, avec des chars qui envoient de la musique techno à une foule complètement hystérique, se tortillant parmi des confétis et drapeaux multicolores, en transe religieuse, dans une vision de ce à quoi pourrait bien ressembler l’enfer même (7).
Cette religion qui érige des œuvres géantes à la gloire de ses perversions, dans les rues, tel le jouet sexuel géant posé en face du ministère de la justice – tiens, tiens,… – et sans que cela ne contrevienne au sacro-sain principe de neutralité, puisque la « neutralité » ne s’applique qu’aux religions concurrentes (8).
Cette religion qui impose ses chartes de la laïcité sur les écoles, pour rappeler tous les jours aux parents comment avoir un comportement autorisé par cette même religion (9).
Cette religion qui impose sa « morale laïque » à l’école, afin de contrecarrer l’influence néfaste ou perverse que pourrait avoir les parents à la maison, en leur inculquant des valeurs issues d’une autre religion – horreur et intolérance (10) !
Cette religion qui place le principe d’égalité à toutes les religions, sauf, évidemment pour elle. Quand on met côte à côte une rupture géante du ramadan dans la mairie de Paris, et l’interdiction d’une simple crèche. Il en est ainsi quand on apprend, tenez-vous bien, que les « libres-penseurs » – ces soldats de la religion laïque – ont demandé au maire de Beaucaire, je cite, d’« égorger un mouton par équité, parce qu’il a mis une crèche dans sa mairie » (11).
Bref, cette religion qui réuni ses mini-conciles dans les loges, qui a la main sur l’organisation de ces grotesques conclaves démocratiques que sont des éléctions présidentielles, qui a son inquisition médiatique, ses grand-prêtres comme Caroline Fourest ou Pierre Bergé, ses idiots utiles, ses soumis, et même ses dhimmis…
Depuis les propos tenus par Praxagora dans l’Assemblée des femmes d’Aristophane, écrit en 392 avant J.-C., la religion socialiste est en concurrence avec les religions révélées. Sous diverses formes, elle conserve un avariant : le contenu chialistique de son dogme, qu’un auteur comme Igor Chafarévitch a pu suivre tout au long de l’histoire, dans un livre génial, mais quasiment introuvable en France (comme par hasard…) (12). Le chiliasme, c’est cette doctrine religieuse qui veut imposer le royaume de Dieu dès ici-bas. Remplacez « royaume de Dieu » par « grand soir » ou par « justice sociale », et considérez les moyens d’y parvenir : « progrès sociétal », « marche de l’histoire ». Nous y sommes. Résister à la dérive théocratique de la République constitue peut-être le plus grand défi à relever pour les derniers hommes libres.
1. http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/12/la-franc-maçonnerie-a-un-seul-ennemi-leglise-et-ses-principes-non-négociables.html
2. http://www.ndf.fr/nos-breves/06-02-2013/denaturation-du-mariage-avec-60-deputes-presents-la-gauche-arrive-a-obtenir-148-votes-favorables
3. http://www.funeraire-info.fr/coup-de-tabac-sur-les-obseques-des-deputes-socialistes-33552/
4. Un exemple parmi d’autres http://www.ecolodepute-e-s.fr/2014/11/26/célébrer-les-40-ans-de-la-loi-veil-regarder-devant-nous-pour-conquérir-de-nouveaux-droits/
5. https://www.contribuables.org/2014/12/kiosque-infos-sida-lassociation-qui-suce-vos-impots/
6. http://www.ndf.fr/nos-breves/10-09-2014/degradation-dune-cloche-de-notre-dame-les-femen-au-dessus-de-la-justice-francaise-ceux-qui-se-defendent-face-a-elles-condamnees
7. http://www.gaypride.fr
8. http://www.ndf.fr/nos-breves/18-10-2014/video-le-plug-anal-de-mccarthy-installe-place-vendome-vandalise-il-ne-sera-pas-regonfle
9. http://www.ndf.fr/poing-de-vue/10-09-2013/charte-laicite-outil-totalitaire-liberticide
10. http://www.ndf.fr/poing-de-vue/01-08-2013/morale-laique-les-dix-commandements-de-peillon#.VIwqw4fCndM
11. https://twitter.com/jsanchez_fn/status/541142365466284032
12. Igor Chafarévitch, Le phénomène socialiste, Seuil, Paris, 1977
03 mercredi Déc 2014
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cathos, cathos engagés, Hoch, nouvelle génération, vivien, Vivien Hoch
Vivien Hoch dans « Cathos nouvelle génération », sur LCP
Réalisé par Aleksandar DZERDZ (52’)
Depuis les « Manif pour tous » contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, un vent de renouveau militant souffle chez les cathos. La France, pays de la laïcité, les a souvent malmenés. Et voilà qu’avec la loi Taubira sur le mariage pour tous, ils se sont réveillés. Révélés même. Décomplexés, bien loin de la pudeur de leurs parents, ils ont décidé d’affirmer leur foi et de le faire savoir. Dans leur vision de la société, Dieu s’inscrit en lettres capitales. Ce sont des catholiques « nouvelle génération ». Puisque les autres religions n’ont de cesse de s’exhiber… Pourquoi pas eux ? Mais alor s , qui sont-ils ? Quelle est cette nouvelle lignée d’adorateur s de Dieu ? Comment vivent-ils leur confession ? Incarnent-ils le renouveau de l’Eglise française ou au contraire, une radicalisation de la pratique catholique ?
22 samedi Nov 2014
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Un article de Vivien Hoch sur Les Observateurs.CH
Dans la grande vague de nihilisme et déconstruction de la civilisation qui s’opère en France, bien placé à côté de l’amoralisme du « Tout-sexuel » et de la désintégration des populations par l’immigration massive, on peut observer un phénomène qui leur est tout à fait concomitant : l’anti-christianisme. Cela peut prendre diverses formes : de la moquerie simple, « gentille » et « fun » au saccage pur et simple d’une église, l’antichristianisme se porte bien.
S’en est même devenu un sport. Un sport pour bobo parisien d’agence de com’. Vous savez, ces gens qui, entre deux bouteilles de champagne, nous pondent des publicités « tendance », et qui font de l’antichristianisme, de la moquerie et du mésusage des symboles chrétiens leur triste fond de commerce.
Pour preuve, cette publicité du club de rugby du Stade Français qui vise à détourner des symboles chrétiens, objets de la foi, à des fins mercantiles. Référence au Calice, à la Sainte Eucharistie, référence aux cathédrales et au sacré « sacré dimanche ». Le visuel, en particulier les formes du calice démontre l’évidence d’un détournement des symboles de la foi catholique et orthodoxe. Pour preuve, la présence du « noeud en son milieu » (http://www.culture.gouv.fr/culture/inventai/presenta/calices/calice-index.htm)
Ce détournement n’a de donc pas été fait par ignorance : il était bel et bien volontaire.
Ce que le communiqué du Stade Français, pondu dans un Français aléatoire et sous la fronde des chrétien, confirme :
« le Stade Français Paris reconnait donc cependant que cette campagne décalée mais assumée peut – à tort – être prise à un degré qui lui donnerait des allures éthiquement répréhensibles.»
Affirmer ainsi que ce n’est qu’une simple « campagne décalée » et que, de surcroit, elle est « assumée », est tout bonnement hallucinant. Pour au moins deux raisons :
1° cela contrevient gravement à la plus élémentaire déontologie publicitaire. C’est même une violation totale de la recommandation « races, ethnies et religions » des règles déontologiques du Jury de déontologie publicitaire, qui note, en son point numéro 4, qu’il « convient de proscrire toute utilisation du rituel ou des textes qui serait de nature à ridiculiser ou à choquer ses adeptes.»
2° Vu la situation des chrétiens dans le monde, ce genre de moquerie envers ce pour quoi beaucoup meurent purement et simplement, est extrêmement déplacée. Dans une lettre ouverte au Président du Club, Bernard Antony, président de l’AGRIF, affirme bien justement
« que pour ce « sacré dimanche » et les hosties dans leur ciboire, des chrétiens ont été et sont en ce moment même par milliers massacrés, torturés, crucifiés ».
La christianophobie se porte bien en France. Il y a quelques mois, c’était les Espaces culturels Leclerc qui trouvaient ça drôle :
Pour Noël, on a le droit, entre autres, à ce genre de Une :
Qu’a-t-on à faire de la crise, des problèmes sociaux, des problèmes sociétaux et des tensions communautaires, dans ces agences de com’ ou dans ces journaux malsains.
Bande de nihilistes.
Vivien Hoch, 21 novembre 2014
17 lundi Nov 2014
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Alexis Corbière, Assassin's creed, communisme, Melenchon, Révolution Française, Robespierre, Vivien Hoch
Billet de Vivien Hoch sur Boulevard Voltaire
La société Ubisoft sortait hier un jeu vidéo nommé Assassin’s Creed Unity. Une saga mettant en scène un assassin à la solde de ses clients, à des moments historiques (croisades, guerre d’indépendance américaine, etc.), et qui connaît un immense succès. Le jeu, graphiquement superbe (il a fallu, par exemple, quatorze mois de travail intensif pour reconstituer Notre-Dame), propose au joueur d’accomplir des missions dans les rues du Paris révolutionnaire, en 1789.
Certains, sur les réseaux sociaux, demandent la tête (sans jeu de mots) des concepteurs du jeu vidéo… D’autres lancent des anathèmes : on ne touche pas au dogme.
Car il y en a qui pensent – c’est leur névrose personnelle – et qui affirment encore publiquement – c’est plus grave – que la Révolution française s’est déroulée sous une pluie de roses dans une ambiance aussi sympathique que la création du monde en sept jours… Qui ? Des idéologues de l’ancien temps, ceux qui pensent, comme l’ex-ministre Vincent Peillon, que la Révolution française « n’est pas terminée », qu’elle est l’an 0 de l’Histoire de France et qu’à ce titre, elle est un dogme qu’il est impossible de critiquer.
Toujours parmi les premiers à lancer des anathèmes, Jean-Luc Mélenchon dénonce carrément une « propagande contre le peuple » et n’hésite pas à présenter l’ignoble Robespierre comme « celui qui est notre libérateur ». Quant à Alexis Corbière, élu communiste de Paris, ce jeu vidéo est pour lui une « caricature bestiale » de l’idole Robespierre, ce dernier étant présenté comme « bien plus dangereux que n’importe quel roi » (sic) et étant la cause « de centaines de milliers de morts et de rues entières remplies de sang ». Ce rappel à la réalité est intolérable ! Le communiste ose même mettre en garde les futurs joueurs : « Le joueur peu averti en tirera la conclusion que la Révolution française fut finalement une monstruosité, un bain de sang incompréhensible, conduite par des brutes, qu’il aurait fallu éviter. » Quand on sait que l’élu du peuple Alexis Corbière est auteur d’un hallucinant ouvrage intitulé Robespierre, reviens !, et qu’il nie à ce point les faits historiques, on craint le pire… Je ne m’abaisserai pas à décrire ce qui s’est réellement passé sous la Terreur. Mais ce qu’on en connaît pourrait faire passer les « décapiteurs » de l’État islamique pour des apprentis…
Cette affaire peut paraître ridicule, surtout pour ces deux communistes. S’exciter sur un jeu vidéo en laissant de côté les « vrais problèmes » du « peuple ». Mais, bien plus que ridicule, elle est inquiétante. Car au fond, nous ne sommes peut-être pas, nous autres, les seuls « réactionnaires » à rêver de l’ancien temps… Si ce n’est que leur « ancien temps » à eux n’est pas celui des bâtisseurs de cathédrales, mais celui des guillotineurs en série.
Vivien Hoch
15 samedi Nov 2014
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De Vivien Hoch, sur Les 4 Vérités
L’initiative suisse baptisée « Ecopop » est extrêmement intéressante pour nous, français. En quoi consiste cette initiative Suisse ? Il s’agit tout simplement de proposer à la votation, le 30 novembre prochain, une réduction drastique des flux migratoires. Ecopop propose une immigration nette annuelle ne dépassant pas 0,2% de la population permanente en Suisse. Il s’agit, aussi, de mettre un terme à « la machine à détruire, à surconsommer et à bétonner » afin qu’elle ne continue pas « à plein régime ». Par là, deux thèmes fondamentaux sont abordés ; l’immigration et l’environnement.
– D’une part parce que nous nous considérons comme bien plus affectés par les remous de l’immigration massive qu’en Suisse (à tel point qu’on utilise désormais le concept de « grand remplacement ») ;
– d’autre part parce que ce concept fait référence à l’expression « écologie humaine » (qui est de S.S Jean-Paul II), qui est devenue un slogan et un mouvement à part entière à la suite des grandes manifestations contre la loi Taubira, qui a institué le Mariage pour tous.
Je sais que cette initiative fait débat. Et même plus que débat. Un journaliste, sur le site de réinformation Les Observateurs, a pu affirmer qu’en 30 ans de suivit de la vie politique, il « n’a jamais vu un tel déchainement de la part du pouvoir contre une intitiave ». L’ensemble de la classe dominante, en Suisse, se mobilise comme jamais. L’ensemble des partis politiques, des journaux, des radios, des chambres étatiques, le patronat, les syndicats et les associations soit disant humanitaires font front commun. Rien que cela pourrait nous la rendre sympathique.
Reste que Jeanne Smits m’a alerté sur ce que cache l’initiative Suisse : une planification étatique de la démographie, en passant donc par la case « culture de mort ». Derrière l’initiative, il y a en effet des écolos adeptes du malthusianisme et de l’avortement de masse. Et, écrit-elle justement, « en faisant du volume de la population suisse une prérogative de l’Etat, l’initiative EcoPop est en elle-même d’essence totalitaire. » Donc, méfiance.
Mais je rebondis quand même sur le concept « ecopopulation », que je trouve géniale, alors même que nous, en France nous dissertons sur le « grand remplacement » (thème du colloque des Identitaires samedi prochain) et sur la « remigration ». Ce mouvement nihiliste que nous, en France, nous appelons « génocide » (Bernard Antony) ou encore « suicide » (Eric Zemmour), se développe justement sur l’immigration de remplacement, ou de substitution, et sur notre propre décadence qui oublie une certaine écologie humaine.
L’idée géniale, selon moi, qu’il y a derrière l’expression « Ecopop », c’est de proposer une « écologie des populations » vise à lutter contre ce double danger. « Eco » vient du grec οἶκος, oîkos (la « maison »). L’éco-logie est donc la science ou la logique de l’habitation. De même que l’économie, (οἰκονομία, oikonomía) désigne la « gestion de la maison ». L’éco-population désigne donc la « maison de la population », à savoir la partrie. Rien de plus écologique et économique, donc, qu’une « écologie des populations ».
On ne saurait résister au double déracinement de l’immigration massive et du basculement de civilisations sans comprendre et exploiter cette référence à la « maison », à l’habitation et au concept fondamental du « chez-soi ». C’est ainsi qu’il faut promouvoir un ré-enracinement (en faisant référence à la grande Simone Weil et à son ouvrage L’enracinement) et à un retour à la patrie comme le lieu ontologique de fondation du politique (Martin Heidegger).